Teresa, pour sa part, sentait le poids du toit de la ferme peser sur sa tête. C’était son panoptique, la prison où, de sa tour centrale, un seul gardien suffit pour surveiller toutes les cellules. Le prisonnier sait que le moindre de ses gestes peut être observé, mais il ignore à quel moment il est dans la mire du gardien. Il se peut qu’il n’y ait personne dans la tour, que tout le monde soit parti, mais le prisonnier croit qu’il y a toujours quelqu’un qui l’épie et le juge. Lorsqu’il comprend qu’il est devenu son propre gardien, il est trop tard.