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EAN : 9782501138611
400 pages
Marabooks (25/08/2021)
3.68/5   19 notes
Résumé :
Depuis bientôt dix ans, Teresa n'a pas quitté son lit ni prononcé le moindre mot. Quand elle a senti son esprit vaciller et sa mémoire s'étioler, elle a choisi de rester couchée et de se murer dans le silence afin de ne pas laisser s'échapper le secret enfoui au plus profond d'elle-même. Pourtant, depuis bientôt dix ans, autour d'elle, tout le monde s'affaire et se relaie pour la garder dans le flot de la vie : ses filles Irene et Flora, sa petite-fille Nina, sa cou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Premier roman d'une anthropologue italienne, spécialisée dans les rêves, les rituels, il a eu pour moi beaucoup d'attraits.

Teresa, après dix années à rester couchée sans parler, va bientôt mourir. Dans la maison au figuier sont réunies les femmes de la famille . Rusi, la cousine, Flora et Irène, les filles, Nina, la petite-fille. Et Pilar, d'origine péruvienne, qui a soigné Teresa.

le point de vue est celui de Nina, mais j'ai trouvé la focalisation interne assez artificielle car certains actes, certaines pensées des autres personnages ne peuvent être observés et rapportés par Nina. Cependant, c'est pour moi le seul aspect un peu gênant.

Teresa, qui a senti sa mémoire vaciller, s'est tue pour ne pas dévoiler un secret. Son corps reste immobile depuis plusieurs jours, ses proches se relaient autour d'elle.

L'écriture est originale, entrecoupée d'aveux, de révélations en italiques. Une question et ses réponses multiples ponctuent le texte comme un refrain" Qu'est-ce que le sentiment de culpabilité ? Ce mot n'existe pas au Pérou",déclare Pilar. Chaque femme répondra pour ce qui la concerne.

le pouvoir onirique est ici très fort, les rêves symboliques. Ils éclairent le passé, les non-dits des uns et des autres. J'ai aimé aussi les explications des rites des Andes péruviennes ( l'auteure y a travaillé).

Il se dégage de ce livre un charme étrange, qui peut ne pas plaire à tout le monde, entre prophéties, attitudes curieuses, fantasques des personnages, et interprétations des songes. Je l'ai trouvé singulier et prenant, offrant des destins de femmes émouvants. Merci beaucoup à Babelio et aux éditions La belle étoile ( magnifique première de couverture!) de me l'avoir proposé.

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🎶"Ils sont venus, ils sont tous là
Dès qu'ils ont entendu ce cri
Elle va mourir, la mamma
Ils sont venus, ils sont tous là
Même ceux du sud de l'Italie
Y a même Giorgio, le fils maudit
Avec des présents plein les bras" 🎶 ...

Là, nous sommes avec une histoire de femmes... des femmes qui se retrouvent autour de la mama ...
🎶"La mamma
On la réchauffe de baisers
On lui remonte ses oreillers
Elle va mourir, la mamma
Sainte Marie pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Bien sûr vous lui tendez les bras
En lui chantant Ave Maria
(Ave Maria)
Y a tant d'amour, de souvenirs
Autour de toi, toi la mamma
Y a tant de larmes et de sourires
À travers toi, toi la mamma" 🎶 ...

Qu'il est doux de parcourir la vie de Teresa, celle qui gardait son secret de famille en bouche, en serrant les dents années après années, celle qui s'étant "aperçue que la vieillesse risquait de lui délier la langue, elle avait décidé d'arrêter de parler" ...
Qu'il est émouvant de la voir s'installer comme un nouveau meuble dans le salon de la Maison au figuier ...
Qu'il est attachant de découvrir que dans certains villages, "quand quelqu'un meurt, on commence par lui cuisiner son plat préféré pour lui donner la force d'affronter le voyage" ...
🎶"Y a tant d'amour, tant de souvenirs
Tout autour de toi, toi la mamma
Tant de larmes et de sourires
À travers toi, toi la mamma
Que jamais, jamais, jamais
Tu ne nous quitteras" 🎶 ...

Un livre qui nous dévoile ce qui est parfois caché ...
"C'est quoi, le sentiment de culpabilité ?" ...
Des fois ...
"C'est quand tu as survécu et que, du coup, tu décides de vivre le moins possible. C'est quand tu penses que ta vie ne vaut rien, moins que celle des autres, et que tu aurais mieux fait de leur laisser à eux la possibilité d'exister. C'est quand tu rétrécis chaque jour un peu plus, en espérant qu'un jour ou l'autre, on t'oublie et on te pardonne" ...
D'autre fois ...
"C'est quand tu te persuades que tu aurais pu faire quelque chose et que tu ne l'as pas faite, et que tu continues à vivre comme si de rien n'était. le sentiment de culpabilité t'enferme dans la prison que tu as toi-même construite, en te faisant oublier qui tu es et ce que tu ressens" ...
Ou peut être aussi ...
"C'est quand tu sais que tu as fait un choix à la place de quelqu'un, ... Quand tu te sens nulle, égoïste, incapable de tenir debout, et qu'alors, tu te fabriques toi même, jour après jour, ta punition et ton malheur" ...
Ou encore ...
"C'est quand tu te laisses miner par les regards mauvais et par les paroles méchantes, que tu te persuades qu'elles sont justifiées. Quand tu imposes à ta bouche de rester muette face à la calomnie. Quand tu sais que ta tristesse est contagieuse, qu'elle blesse ceux que tu aimes, mais que tu n'y peux rien".

Un livre comme un bilan, le bilan de la vie de celle qui part avec ses souvenirs ... qu'il est doux de lui rappeler, le bilan de la vie de ces femmes qui ont tant comptés pour elle, elles prennent conscience de ce qu'elles doivent maintenant faire ... vivre !
Il faut parfois faire l'inventaire de ce qu'on a été, de ce qu'on a raté, de ce qu'on n'a pas osé faire ..
C'est ce qui arrive dans ce livre
Une jolie histoire autour de la mama
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Coup de coeur pour ce premier roman !
Il semble que l'heure ait sonné pour Teresa, qui depuis dix ans, a perdu la parole, ne peut plus se mouvoir et vit alitée. Sur son lit, installé au milieu du salon de la maison au figuier dans la plaine du Pô (Italie), sont attachés toutes sortes de gri-gri et autres porte-bonheur. Vont alors la rejoindre cinq femmes qui lui sont très proches. Durant plusieurs jours, elles vont veiller Teresa et tenter de faire émerger du passé de la vieille dame aimée un secret de famille bien enfoui. L'occasion semble idéale pour chacune de passer sa propre vie au peigne fin…

Dès le début de son livre, Arianna Cecconi nous avertit du monde dans lequel elle va nous emmener, celui des oracles, des secrets, de l'invisible et de ses signes, et ce à travers un huit-clos exclusivement féminin. le seul mâle est un chat, animal mystérieux par nature !
Elle nous met donc au parfum, plantant les prémices de son décor.
Oyez braves lecteurs, vous embarquez pour une étrange croisière, il vous faut donc accepter les règles du bizarre en général si vous souhaitez monter à bord.

le Larousse dit que « l'oracle est la réponse d'une divinité au fidèle qui la consultait ». Par extension, « il désigne aussi l'intermédiaire humain qui transmet la réponse » (wikipédia). On comprend rapidement que Teresa sera (ou pourrait bien être) cet intermédiaire. du moins ces cinq femmes qui l'aiment tendrement lui ont attribué ce rôle.
Mais alors dans quel but, et pourquoi toutes les cinq semblent si attachées aux signes de l'au-delà – et leurs interprétations– et aux rituels ?

Il semble donc qu'un secret de famille doive être percé à jour… « Certains souvenirs se cachent à l'intérieur des choses, ou à leur surface... Toutes les choses ont une mémoire et un savoir. »
Mais alors, si Teresa déjà n'a plus l'usage de la parole, comment les objets vont-ils nous révéler ce qu'ils savent ? Une des pistes sera la suivante : « quand quelqu'un a peur, son âme sort de son corps et reste prisonnière du lieu où il a eu peur : c'est là qu'il faut retourner ».

Grâce à ce temps étrange qui s'est comme arrêté, chacune va suivre son chemin intérieur et s'auto-analyser en revisitant son passé. C'est alors que des synchronicités vont apparaître. Je fais là un clin d'oeil au psychanalyste Jung, père des synchronicités : « occurrence simultanée d'au moins deux événements qui ne présentent pas de lien de causalité, mais dont l'association prend un sens pour la personne qui les perçoit».

Une odeur suave de mystère émane de ce roman bien construit, fluide et extrêmement tendre. Quelques histoires de pythie ou de Sybille viennent valider le réalisme de ce qui aurait pu passer de prime abord pour des extravagances, des croyances surnaturelles ou culturelles importées du Pérou natal de Pilar (Pilar est l'employée de maison amie, adepte des signes et de l'instinct qu'elle nomme petite voix).
L'autrice, avec douceur et bienveillance, a imaginé un voyage préparatoire que l'âme entreprendrait pour récupérer les traces de sa vie dans le but de partir en paix. En langage informatique on parlerait d'un nettoyage de la mémoire du disque dur et d'une bonne mise à jour.
Et au sein de cette étrange famille, dans cette « maison au figuier », j'ai compris que « si quelqu'un n'écoute jamais sa petite voix, elle ne parle plus », et je me suis sentie tout simplement…bien, en phase avec la vie ces femmes et leur quête, plus que jamais prête à faire confiance à ma petite voix.

Je vous avoue maintenant avoir consulté la pythie de Delphes avant lecture pour savoir si ce livre était bon pour moi ou non, et une fois le feu vert obtenu, je l'ai dévoré ! À vous de voir si vous ferez de même… ou si vous vous fierez à cet avis… et plus encore à votre petite voix.
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A la lecture de la 4ème de couverture, on pourrait s'attendre à un livre triste. Il s'agit quand même de la veillée de la grand-mère de la famille, Teresa. Sa cousine, ses filles, sa petite-fille et Pilar, une femme venant du Pérou qui aide Teresa dans son quotidien. En réalité, c'est plus un livre de coeur entre femmes qui ont toutes un passé qui s'est calqué sur celui de Teresa finalement.

Teresa a été plus ou moins contrainte d'épouser Antonio dans sa prime jeunesse. Mais elle ne l'aimait pas. Ils avaient tous les 2 une exploitation de vers à soie et cette exploitation occupait toute la famille. Teresa s'est battue pour que ses filles fassent des études pour échapper à ce travail. Mais Antonio faisait mener la vie dure à sa famille, ne pensant qu'au travail. Il a très mal vécu que sa femme Teresa ne l'aime pas autant que lui l'a aimée.

Si bien que leurs filles ont eu du mal à se projeter avec un homme à leur tour. Elles ont eu chacune un passé avec un homme et ça s'est soldé par un échec. Elles ne semblent pas le regretter parce que dans cette famille, l'amour ne se vit que par procuration en regardant leur feuilleton télévisée « Carmen », la telenovela italienne.

C'est donc l'histoire finalement de la famille de Teresa qui finit par se rapprocher autour de Teresa pour la veiller. Cela fait 10 ans qu'elle n'a pas parlé et elle semble ne plus vouloir partir vers l'au-delà. En attendant sa mort, imminente selon les médecins, ces femmes vont donc parler de leur passé autour du corps endormi de Teresa. Et cela va faire remonter des anecdotes qu'elles n'ont pas toutes vécus de la même façon jusqu'à ce que l'une d'entre elle devine le secret de Teresa.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans cette histoire parce que ce livre est très onirique, très porté sur les présages, l'interprétation des rêves, … Il faut dire que c'est assez déroutant. J'ai un coup de coeur pour le personnage de Pilar, qui est une femme combattive (elles le sont toutes plus ou moins). Pilar vient du Pérou et parle très mal l'italien. Elle épaule toujours les autres femmes et est là pour comprendre le passé de cette famille tout en évoquant les coutumes de son pays. Elle est très drôle parfois (malgré elle).

Je dirais que c'est une histoire à laquelle on s'attache à ces femmes. J'ai étiré la lecture sur plusieurs jours pour bien m'imprégner de ces personnages. Ne vous lancez pas dans ce livre si vous cherchez des rebondissements. On apprend au fil de l'eau le passé de ces femmes mais il faut être très patient. On apprend pas mal de choses à la toute fin du livre.

Je remercie Babelio et les éditions Marabooks pour cette lecture dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Le jour où elle a compris que sa mémoire pouvait lui faire défaut Térésa a décidé de ne plus parler. Après tout c'est sans doute le plus sûr moyen de ne pas révéler de secret sans l'avoir voulu.
Voilà donc plus de dix ans qu'elle vit dans le silence.
Peu à peu la mémoire s'en est allée mais les femmes de sa famille veillent. Cousine, filles et petite-fille ou celle qui est d'abord venue du Pérou pour aider, puis devenue une amie fidèle, toutes ont une relation privilégié avec elle.
Aussi quand le médecin leur annonce que le temps est désormais compté et que Térésa vit ses derniers instants, elles se rejoignent au pied du lit médical installé dans le salon pour la veiller

Là, chacune à son tour va revivre les moments passés avec l'aïeule. Joies, bonheur, chagrin, rupture, tout y passe. Et l'on comprend qu'aucune femme de cette famille à part teresa n'a jamais emmené un homme à la maison.
Il faut dire que le mariage de teresa n'a pas été le plus heureux et son amour n'a jamais été à la hauteur de celui de son mari. le décès de celui-ci a été une délivrance pour cette femme indépendante et fière.

De souvenirs en anecdotes, une seule vérité s'impose, vivre, à fond, sans regret, ce que la vie nous offre.
J'ai aimé rencontrer ces femmes, leur poésie, leur relation à la magie, au surnaturel. Leur amour et leur solidarité malgré les défauts, les différences toujours aussi forts.
L'écriture onirique et poétique m'a fait passer un bien joli moment de lecture à leur côté.
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critiques presse (1)
LeMonde
07 octobre 2021
Dans une narration rappelant les sagas familiales italiennes s’insinue ainsi la puissance du mythe. Elle confère à ce premier roman une portée mystique et symbolique. Forte de son expérience sur les rituels et les rêves, son autrice, l’anthropologue Arianna Cecconi, nous invite à une réflexion autour des silences accumulés. Ces « souvenirs enfouis derrière des portes closes, dans des couloirs inconnus de notre mémoire ».
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Voici une histoire de choses invisibles, de prophéties, d'oracles lares et de liberté ; une histoire qui traite du hasard et de la difficulté de décider, de choisir, d'aimer, de grandir et de mourir. C'est une histoire de famille et de silences ; une histoire sur les signes et sur la difficulté de les interpréter.
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Note « C’est quoi, le sentiment de culpabilité ? avait, un jour, demandé Pilar, qui disait que, dans les montagnes péruviennes, une telle chose n’existait pas.
Le sentiment de culpabilité, c'est quand tu te sens responsable de la tristesse de quelqu'un d'autre. Quand tu sens qu'une personne chère est malheureuse et que si elle va mal, c'est un peu ta faute. C'est un double noeud qui ligoté deux êtres..
— C’est quand tu as survécu et que, du coup, tu décides de vivre le moins possible. C’est quand tu penses que ta vie ne vaut rien, moins que celle des autres, et que tu aurais mieux fait de leur laisser à eux la possibilité d’exister. C’est quand tu rétrécis chaque jour un peu plus, en espérant qu’un jour ou l’autre, on t’oublie et te pardonne. C’est quand tu te persuades que tu aurais pu faire quelque chose et que tu ne l’as pas fait, et que tu continues à vivre comme si de rien n’était. Le sentiment de culpabilité t’enferme dans la prison que tu as toi-même construite, en te faisant oublier qui tu es et ce que tu ressens. C’est quand tu sais que tu as fait un choix à la place de quelqu’un, aurais-je pu lui répondre. Quand tu te sens nulle, égoïste, incapable de tenir debout, et qu’alors, tu te fabriques toi-même, jour après jour, ta punition et ton malheur.

— C’est quand tu te laisses miner par les regards mauvais et par les paroles méchantes, que tu te persuades qu’elles sont justifiées. Quand tu imposes à ta bouche de rester muette face à la calomnie. Quand tu sais que ta tristesse est contagieuse, qu’elle blesse ceux que tu aimes, mais que tu n’y peux rien.
— Le sentiment de culpabilité, c’est beaucoup de tristesse ? aurait demandé Pilar.

— Oui, beaucoup de tristesse, mêlée à l’envie de disparaître. 
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Certains souvenirs se cache à l'intérieur des choses, ou à leur surface. Il reste là pendant des années parfois, muets, posés sur une tasse, dans le repli d'une couverture de laine à carreaux bleu foncé et bleu claire. Ils attendent. Les choses s'imprègnent des personnes et, quand on les touche le souvenir se réveille.
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Teresa, pour sa part, sentait le poids du toit de la ferme peser sur sa tête. C’était son panoptique, la prison où, de sa tour centrale, un seul gardien suffit pour surveiller toutes les cellules. Le prisonnier sait que le moindre de ses gestes peut être observé, mais il ignore à quel moment il est dans la mire du gardien. Il se peut qu’il n’y ait personne dans la tour, que tout le monde soit parti, mais le prisonnier croit qu’il y a toujours quelqu’un qui l’épie et le juge. Lorsqu’il comprend qu’il est devenu son propre gardien, il est trop tard.
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Le sentiment de culpabilité, c'est quand tu te sens responsable de la tristesse de quelqu'un d'autre. Quand tu sens qu'une personne chère est malheureuse et que si elle va mal, c'est un peu ta faute. C'est un double noeud qui ligoté deux êtres..
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Vidéo de Arianna Cecconi
Arianna Cecconi est anthropologue, elle vit et travaille entre l'Italie et Marseille, où elle enseigne à l'École nationale supérieure d'architecture. Elle s'est prêtée au jeu de l'interview « Toute première fois » à l'occasion de la parution de son premier roman, « Les Oracles de Teresa » ( Editions Marabout) .
Quel a été son premier frisson littéraire ? Quel auteur porte-t-elle dans son coeur ? Quels ont été les premiers retours sur son premier roman ?
Les Oracles de Teresa : https://bit.ly/oraclesdeteresa
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