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Citation de miriam


"mais toi tu sentais que les temps avaient commencé à changer; et avec eux les hommes et les guerres. Si les Turcs avaient quitté votre sol, à leur place avaient surgi d'autres maîtres plus cruels, plus sournois, qui n'usaient pas du sabre et du poignard, qui n'entassaient pas les têtes des raïas en pyramides sur les routes et les places. les nouveaux patrons du pays gouvernaient avec de l'encre et du papier, avec une arme inconnue dont personne ne soupçonnait la force réelle. C'est une grande boîte en bois que l'on appelait urne. c'est elle qui renversait à tout bout de champ gouvernements, ministres, généraux. Personne ne savait pourquoi tout cela se déroulait loin dans la capitale.

Ainsi parlas-tu de la terre.

Pourtant elle n'était pas à toi, ni à aucun d'entre vous. Vous n'aviez ni papier s ni contrats. Ces usages étaient pour les "culs blancs comme vous nommiez cette bâtarde engeance d'Athènes, ces aristocrates qui suivaient  comme des chiens affamés les troupes bavaroises, anglaises et  françaises, tous les parvenus du pays. Pour vous les "sauvages", les "béotiens" les "voleurs" et "barbares" ainsi qu'ils vous appelaient, la parole donnée suffisait, et encore plus le respect du serment séculaire et sacré de l'homme"
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