J'ai songé à maman. Elle était seule à Moulin-Kreuzer et affreusement malade sans doute. Bien que nous vivions ensemble depuis si longtemps, je ne m'étais jamais soucié de ce qui se passait en elle. Je la quittais le matin et je la retrouvais le soir, comme les objets de la maison dont on ne sait pas trop s'ils continuent à exister quand on n'est pas là.