On s’imagine que ça n’attaque pas le moral.
On se croit assez fort pour supporter de telles choses.
On pense qu’avec les années, on se forge une carapace, qu’on peut regarder tout ce bourbier à bonne distance comme s’il ne nous concernait en rien et qu’on peut ainsi parvenir à se protéger.
Mais il n’y a pas plus de distance que de carapace.
Personne n’est suffisamment fort.