AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.75/5 (sur 25558 notes)

Nationalité : Islande
Né(e) à : Reykjavík , le 28/01/1961
Biographie :

Arnaldur Indriðason est un écrivain islandais.

Il est diplômé en Histoire de l’Université d'Islande en 1996. Journaliste au Morgunbladid en 1981-1982, il devient scénariste indépendant. De 1986 à 2001, il travaille comme critique de films pour le Morgunbladid.

Aujourd'hui, il est l'auteur de nombreux romans policiers, dont plusieurs sont des best-sellers. Il vit à Reykjavik avec sa femme et ses trois enfants et est le fils de l'écrivain Indriði G. Þorsteinsson.

Arnuldur Indriðason publie son premier livre, Synir duftsins (littéralement "Fils de poussière", inédit en français) en 1997. Cette publication marque pour certains, comme Harlan Coben, le départ d'une nouvelle vague islandaise de fiction criminelle. Le romancier policier américain encense Indriðason ainsi : « la meilleure nouvelle série que j'ai lu cette année provient d'Islande. Arnaldur Indriðason est déjà un phénomène littéraire international - il est aisé de voir pourquoi : ces nouvelles sont prenantes, authentiques, hantantes et lyriques. Je ne peux attendre les publications suivantes ! ». Il fut nommé à maintes reprises écrivain le plus populaire d'Islande.

Ses livres sont publiés dans vingt-six pays.

Les nouvelles dont parle Coben mettent en scène la même équipe de détectives, dont l'abrupt Erlendur.

Arnuldur Indriðason a adapté trois de ses livres pour la radio du Icelandic National Broadcasting Service.

Arnaldur a reçu le Prix Clé de verre, un prix de littérature policière scandinave, en 2002 et 2003. Il a également gagné le Gold Dagger Award, prix littéraire britannique, en 2005 pour La Femme en vert, L’Homme du lac (Métailié, 2008), Prix polar européen du Point.

"La Cité des Jarres" a obtenu le prestigieux prix Clé de verre du roman noir scandinave.

"Jar City" ("Mýrin") est un film islando-germano-danois, d'après le roman d'Arnaldur Indriðason, réalisé par Baltasar Kormákur et sorti en 2006.

Arnaldur Indridason a reçu pour son roman "Hiver Arctique" et pour la troisième fois le prix Clé de Verre du roman noir scandinave.

En 2011, il reçoit le 1er Prix Boréales-région Basse-Normandie du Polar Nordique à l’occasion de ce festival.

En 2013, il sort "Étranges rivages." ainsi que le début de la Trilogie des ombres avec "Passage des ombres".
Suivi en 2015 de "Dans l'ombre" et en 2016 de "La femme de l'ombre".
+ Voir plus
Ajouter des informations
Bibliographie de Arnaldur Indriðason   (34)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (37) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Extrait du livre audio « le Roi et l'Horloger » d'Arnaldur Indridason, traduit par Éric Boury, lu par Jérémy Bardeau. Parution numérique le 15 mars et CD le 12 avril 2023. https://www.audiolib.fr/livre/le-roi-et-lhorloger-9791035413408/


Citations et extraits (1489) Voir plus Ajouter une citation
Les hommes n'ont aucune limite quand il s'agit d'être lamentables.
Commenter  J’apprécie          863
Il aimait s'allonger sur le dos, la tête posée sur son sac, les yeux levés vers les étoiles en méditant sur ces théories qui affirmaient que le monde et l'univers étaient encore en expansion. Il appréciait de regarder le ciel nocturne et son océan d'étoiles en pensant à ces échelles de grandeur qui dépassaient l'entendement. Cela reposait l'esprit et lui procurait un apaisement passager de pouvoir réfléchir à l'infiniment grand, au grand dessein.
Commenter  J’apprécie          600
On s'est familiarisés avec la dictature du parti, avec la peur et l'oppression. Certains ont essayé d'en informer le Parti à leur retour en Islande mais sans effet. J'ai toujours eu l'impression que la version est-allemande du socialisme n'était qu'une prolongation du nazisme.
Commenter  J’apprécie          580
- On peut être bigame, en Islande, sans être inquiété ? demanda Sigurdur Oli.
- Non, répondit Elinborg, catégorique. Nous ne sommes pas assez nombreux.
Commenter  J’apprécie          570
Le mauvais esprit qui planait au-dessus de la maisonnée ne se résumait pas à de la violence physique. Les infamies qui sortaient de sa bouche produisaient le même effet que des gifles en plein visage.
Commenter  J’apprécie          560
Une douce odeur de malt, de houblon et de fermentation flottait dans la brasserie installée àThorshusin, un groupe de bâtiments situé rue Raudararstigur qui avait autrefois hébergé une usine de boissons gazeuses fabriquant divers types de sodas. L'entreprise avait déménagé depuis longtemps, mais les lieux avaient été remis en fonction. Les autorités locales avaient en effet accordé une dérogation aux troupes britanniques qui, fatiguées de boire du brennivin islandais, avaient exigé de pouvoir acheter de la bière comme tout le monde. Les Britanniques n'avaient pas imaginé que la fabrication et la consommation de bière puissent être strictement interdite sur l'île qu'ils venaient défendre. Ils ne comprenaient pas pourquoi les Islandais avaient le droit de se soûler avec cet infâme brennivin jusqu'à tomber ivres morts et provoquer des tas de problèmes alors qu'on leur interdisait cette boisson légèrement alcoolisée qui procurait une douce ivresse.Apparemment, le Conseil de prévention de l'alcoolisme et les ligues de tempérance à l'origine de cette ineptie étaient un peu trop influents au sein du gouvernement. Les dirigeants s'étaient montrés compréhensifs et, même s'ils trouvaient que le brennivin convenait très bien aux soldats, ils avaient accepté qu'on fabrique de la bière dont la vente était exclusivement réservée aux troupes.
Commenter  J’apprécie          530
Ils passèrent un moment à parler du temps. Ils avaient eu un bel été dans la région et les paysans avaient engrangé du foin en abondance. Depuis plusieurs jours, tous passaient leurs journées aux champs, il n'y avait de place pour rien d'autre. Elle lui demanda de lui parler de Reykjavik, et plus précisément de ce que tout le monde appelait la situation. Elle l'interrogea sur ces femmes qui fréquentaient les soldats. Ce n'était pas trop voyant? Ca se passait comment, exactement? Les autorités allaient enfin se décider à prendre des mesures? Thorson s'efforça de lui expliquer qu'en effet, certaines Islandaises fréquentaient des militaires, mais la plupart du temps tout se passait bien. Bien sûr, il y avait quelques débordements. On avait créé une brigade de surveillance des mineurs chargée de veiller sur les filles encore trop jeunes. La vieille femme avait plus d'une fois interrompu Thorson par des "Eh bien, dis donc!" Elle avait entendu dire que c'était le chaos et que ça ne risquait pas de s'arranger maintenant que les Américains déferlaient sur le pays.
Puis elle avait repris un peu de tabac. La vieille pipe posée dans le cendrier à côté d'elle devait aussi lui appartenir. Elle avait perdu presque toutes ses dents et un léger sifflement se faisait entendre chaque fois qu'elle parlait. Ses longs cheveux gris retenus en deux tresses, le visage aussi ridé qu'un sac en papier chiffonné, les doigts déformés, le dos voûté, elle portait la marque des travaux manuels qui avaient constitué son lot quotidien.
Commenter  J’apprécie          500
Non, un suicide n'est pas un crime, sauf peut-être envers ceux qui restent.
Commenter  J’apprécie          530
Ils se turent un long moment. Le vin italien venu de Toscane avait un goût aussi doux que fruité sur leurs papilles. La musique qui tombait de plafond était italienne, tout comme le plat qu'ils attendaient qu'on leur serve. Seul ce silence entre eux était islandais.
Commenter  J’apprécie          510
- … Je voulais vous demander… je crois que j’étais en train de vous poser une question sur les violences conjugales.
- Voilà un mot bien édulcoré pour décrire l’assassinat d’une âme. Un terme politiquement correct à l’usage des gens qui ne savent pas ce qui se cache derrière. Vous savez ce que c’est, de vivre constamment dans la terreur ?
Erlendur ne répondait pas.
- De vivre dans la haine chaque jour sans que cela ne s’arrange jamais, quoi qu’on fasse, et on ne peut d’ailleurs rien faire pour arranger ce genre de chose, jusqu’à ce qu’on perde toute volonté et qu’on passe son temps à attendre et espérer que la prochaine raclée ne sera pas aussi violente et douloureuse que la dernière.
Erlendur ne savait pas quoi dire.
- Petit à petit, les coups se résument à du pur sadisme parce que le seul pouvoir que l’homme violent détienne au monde, c’est celui qu’il exerce sur cette unique femme qui est son épouse, mais ce pouvoir n’a aucune limite puisque l’homme sait que la femme ne peut rien faire face à lui. Elle est totalement impuissante et complètement dépendante de lui parce qu’il ne se contente pas de la torturer avec la haine et la colère qu’il éprouve pour elle mais il la torture également avec la haine qu’il éprouve pour ses enfants en lui faisant clairement comprendre qu’il leur fera du mal si jamais elle essayait de se libérer de son emprise. Et pourtant toute cette violence physique, toute cette souffrance et ces coups, ces os cassés, ces blessures, ces bleus, ces yeux au beurre noir, ces lèvres fendues, tout cela n’est rien comparé aux tortures que l’âme endure. Une terreur constante, absolument constante, qui jamais ne faiblit.
Commenter  J’apprécie          402

CONVERSATIONS et QUESTIONS sur Arnaldur Indriðason Voir plus
Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Arnaldur Indriðason Voir plus

Quiz Voir plus

Arnaldur Indridason

Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

La Cité des jarres (2005)
La Femme en vert (2006)
La Voix (2007)
L'Homme du Lac (2008)
Hiver arctique (2009)
Hypothermie (2010)
La Rivière Noire (2011)
Betty (2011)
La Muraille de lave (2012)
Etrange Rivage (2013)

10 questions
270 lecteurs ont répondu
Thème : Arnaldur IndriðasonCréer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..