Marion sait qu’il ne suffit pas d’aimer, et qu’on peut aimer mal , c’est souvent ce qui se passe d’ailleurs, on aime égoïstement, méchamment, violemment, on aime avec négligence ou avec trop de zèle, on aime avec ce qu’on a, des cris, de la tristesse, de la peur, des angoisses, parfois c’est de la joie et alors tant mieux, toujours est-il qu’on croit aimer bien et qu’on ne se rend pas compte du mal que l’on fait… Et si elle avait mal aimé Adèle ? Et qu’elle l’avait fuie, elle, la mère coupable ?