Un matin, alors qu’il ronronne tranquille, tu parviens à l’attraper et à l’introduire dans un carton aux renforts épais. À le recouvrir de papier bulle et à ficeler le carton solidement. Bien qu’encore de constitution frêle, une force herculéenne s’empare de toi et tu déplaces le carton dans l’escalier en vérifiant qu’aucune commère ne t’observe. Sur cinq cents mètres, tu traînes le colis jusqu’à la voie ferrée et laisses choir sur les rails cet animal destiné dorénavant à la seule compagnie ferroviaire.