On ne reçoit aucun signal quand une personne perdue de vue s’éteint. On ne ressent rien. Elle n’est plus, c’est tout. On meurt, et la Terre continue de tourner. En cinquante ans, l’humanité aura oublié jusqu’à leur nom et leur visage. En trois ou quatre générations, toute trace de leur passage sera effacée. À moins d’avoir légué une œuvre assez grandiose pour leur survivre, qui disparaîtra quand nous nous serons autodétruits.