Les sociétés animales nous montrent qu’elles disposent de mécanismes régulateurs qui limitent leur développement dans certaines conditions, qui maîtrisent l’agressivité à l’intérieur de l’espèce, qui interdisent les excès de l’individualisme, de l’égoïsme. Elles entretiennent des instincts altruistes. Elles ignorent la consommation pour la consommation, le meurtre pour le meurtre. On tue pour manger, on ne mange qu’à sa faim. Même le grand prédateur montre cette sagesse. Le soir, au point d’eau où boit le lion rassasié, les autres animaux ne s’enfuient pas. Ils savent qu’il ne tuera pas. Ainsi, chaque fois qu’on se tourne vers l’animal, on réalise qu’il nous donne le bon exemple.