Victor me l’avait bien fait comprendre, il trouvait les putes moins fréquentables que les bêtes. Et Victor, j’en étais sûre, trouvait d’innombrables excuses aux bêtes : ce sont des hommes qui se sentent seuls. Qui ont des besoins. Qui décompressent. Qui se déniaisent. Ce sont des séducteurs. Mais sans doute Victor faisait-il preuve à l’égard des putes d’une moindre indulgence : Elles ne se respectent pas. Elles sont indignes. Elles sont vulgaires. Elles sont malades. Ce sont des femmes à problèmes. Il faut les exclure. Elles ne valent rien.