Souvent, quand une femme avait beaucoup d'enfants, j'ai donné ma ration du soir pour apaiser un tout petit peu la faim de ces pauvres gens. Je n'ai pas pu supporter ça, je ne voyais pas l'ennemi en eux, car ils n'y sont pour rien. Les coupables sont ailleurs et ne souffrent de rien, ils passent à côté de la misère et des souffrances de leur peuple, froidement et sans coeur...
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