L’astrogare était moins animée que ne l’étaient les gares de fusées et d’aérobus planétaires, toujours grouillantes de monde, parce que les voyageurs pour les différents points du globe étaient infiniment plus nombreux que ceux qui partaient pour la Lune, Vénus ou Mars. Néanmoins, la terrasse était pleine de monde. Sur l’esplanade de départ, les robots s’affairaient au milieu des bagages. Le grand astronef était sur sa plate-forme, la pointe braquée vers le ciel. Au loin, on apercevait d’autres vaisseaux de l’espace.
Léa, tout en buvant un nora glacé — une délicieuse boisson vénusienne — se serrait contre son mari.
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