Je commençai chaque jour ainsi, comme s'il était le dernier. Je sais que les derniers jours seront ici, où le soleil rencontre à l'improviste l'océan, et que je verrai dans un mouvement d'oiseaux de mer, et entendrai dans le bruit de l'eau battant la terre, ce que maintenant je ne peux qu'imaginer, que l'océan a une tristesse qui dépasse même la tristesse des oiseaux, que lorsque les rivières se jettent en lui, c'est avec le sanglots de la terre, qui pleure ce qui est perdu.