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Citation de Anatole64


José Antonio Primo de Rivera (fasciste. La phalange. ndlr) a déclaré en juin 1935 : « Nous n’avons pas d’autre choix que d’aller à l’insurrection. Notre devoir est d’aller à la guerre civile. » Et Calvo Sotelo (monarchiste. ndlr) : « Il faut en finir avec l’État constitutionnel. » Cet appel à la violence, qui faisait partie de la rhétorique de l’extrême droite, relève aussi de la logique de l’extrême gauche à partir d’octobre 1934. La CNT (socialiste ndlr) , au congrès de Saragosse, annonce « la révolution totale », Largo Caballero, qui a profité de l’année qu’il vient de passer en prison (à l'origine de l'insurrection de 1934 ndlr) pour lire les auteurs marxistes, est séduit par ce qu’il a appris du modèle soviétique. Il rêve d’une impossible fusion entre UGT(anarchiste. ndlr) et CNT, annonce la dictature du prolétariat et déclare : « Je veux une République sans guerre de classes, mais pour cela il faut qu’une classe disparaisse. » Son évolution lui vaut le surnom de « Lénine espagnol » et contribue à la radicalisation de l’UGT. Dans son discours d’Alicante, il affirme, faisant écho à José Antonio Primo de Rivera: « En cas de victoire des droites aux élections, nous devrons nécessairement en venir à la guerre civile ouverte. »
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