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3.43/5 (sur 14 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Vosges , 1956
Biographie :

Béatrice Marchal publie depuis 2007. Elle est entrée «petit à petit en poésie», selon ses propres mots. Pour dit-elle, «connaître sa propre vie, la vie des autres, et cela grâce à l’amour des mots».
Elle participe à diverses revues de poésie.

Source : http://lherbequitremble.fr/catalogue-Marchal.html
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Bibliographie de Béatrice Marchal   (14)Voir plus

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Béatrice Marchal
Dans la causerie du silence
passent des mots des phrases
comme une flamme au travers d’une bûche
qu’on croyait consumée,

faut-il rajouter du bois sec
qu’on ramassera tout autour
dans l’espoir de libérer, crépitant, le texte
qui leur donne force et chaleur

ou craindre
qu’ils n’incendient sans pitié les terres où l’on vivait
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Béatrice Marchal
Ce champ de narcisses
du fond de l'enfance
te fait signe encore

Profusion et perfection des fleurs
ton émerveillement reste intact

L'ombre pourtant s'étend
Du jardin de Beauté
on ne cueille jamais
qu'un bouquet

(" La remontée du courant")
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Béatrice Marchal
Le ciel était encore clair…


Le ciel était encore clair
sur la masse des arbres noirs,
à la brume se mêlait une odeur
de feu de bois.
Un élan soudain
vers la joie l’amour
soulevait l’enfant
dans le crépuscule d’automne.

Sur la profondeur entrevue
se refermait la nuit,
il fallait rentrer.


//Extrait de La Cloche de tourmente, numéro 116 de la revue Friches/ Cahiers de poésie verte.
/Prix Troubadours 2014.
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J'ai vu sur le ciel bleu un arbre aux feuilles roses,
panache de fraîcheur que la brise enlaçait
au rythme de sa danse,
incrédule je m'étais approchée,
     
je suis revenue peu après,
l'apparition avait cessé,
feuilles brun clair vert tendre,
dans l'ordre,
     
plus touffu chaque jour le feuillage oubliait
sa grâce native, ce qui le fit
parfait comme un amour inachevé.
     
p.43
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CE QUE TU AS CRU VOIR COURIR À VIVE ALLURE…


Ce que tu as cru voir courir à vive allure
au-dessus de la plaine en touffes sombres
n’était pas des nuages
à laisser disparaître au loin,
c’est, ne te méprends pas, une mer agitée
de vagues qui gonflent s’effondrent
sans fin se recomposent
en formes nouvelles,
lave en fusion pâte à levain, pétries
travaillées jusqu’au cœur selon le rythme
de la vie qui t’invite, au risque de
t’entraîner t’emporter dans ses bourrasques,
n’était ce bel arbre sur le rivage,
qui t’offre, tourné vers le large,
son tronc à enlacer.
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Mon trouble…


Mon trouble quand arrêtée par votre conversation
j’ai aperçu en contrebas du trottoir
le tendre visage d’un conducteur sur une femme
embrassée
Etait-ce deux couples côte à côte
ou deux moments d’un même amour ?
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   le grand oiseau



   extrait 2

   Nous étions, cet après-midi-là, tout au bonheur d’une évasion, loin de nos préoccupations ordinaires ; nous marchions sur le sable, saoulés d’air marin et de lumière ; quand nous fûmes attirés par les cris d’un goéland qui, retenu par une aile du phare au bout de la jetée, tentait en vain de se dégager. Le sentiment que nous avions éprouvé d’un rare moment de perfection faisait place, devant ce martyre, à un malaise fait d’impuissance, d’irrépressible culpabilité.

   Ma mémoire reste hantée par le grand oiseau qui rassemblait en sursauts désespérés ses forces décroissantes, battant des ailes avec le cri de qui ne renonce pas, celui que poussent, à travers le monde, quelque tragique que soit leur sort, tant d’hommes, de femmes, d’enfants même, dans leur effort de se libérer.
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Béatrice Marchal
Un regard où se rétablir
quand l'élan vous emporte
et qu'on risque la chute,

un regard où s'accouder
au balcon des soirs d'été ,

un regard qui me suive
avec la même paix
après qu'on s'est quittés.
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   Frôlement de la mémoire



   extrait 3

   Frôlement de la mémoire : un dimanche matin, le temps est gris et sec, je parle à une autre fillette au bord de la route. Je me sens heureuse, d’un bonheur intense, dont le souvenir est resté intact.

   Un bonheur que rien ne justifie, l’endroit et le moment sont aussi banals que possible, celle auprès de qui je me trouve ne ressent, quant à elle, rien de semblable ; alors pourquoi ce souvenir, qui ne se rattache à rien ni à personne en particulier, persiste-t-il, indélébile ?

   Je me souviens du désir que j’avais de vivre ce moment, aussi simple qu’il était, et le suivant et toute la journée… Je n’avais en moi, pour tout et pour tous, que des sentiments dépouillés d’ombre. Sans doute n’existe-t-il pas d’autre raison de l’étonnante survivance de cette mémoire – la seule au bout du compte absolument vivante.
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Non pas des armes
à déposer

mais un rempart
de peur et de fierté
à renverser.

Alors sans masque,
sans tromperie,
vulnérable et intègre,
je laisserai s’étendre
entre nous un rêve sans bords
comme la brume blanche
sur les prés dans les soirs d’automne
protège dans ses pluies
contre la nuit prochaine
une vie innombrable.
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