Passez-moi l’exagération mais, Dieu du ciel, ne laissez pas Morgan en charge de notre setlist. Sous ses dehors de lycéenne, cette meuf cache un père banlieusard en pleine crise de la cinquantaine. Qu’est-ce que je vous disais : la voilà qui s’agenouille, son tabouret lui servant de bureau, pour énumérer un assortiment de classiques médiocres du rock. J’ai beau être tolérante, en tant qu’Américaine, musicienne, et humaine qui se respecte, il est de mon devoir et de mon privilège d’opposer mon veto à un tel déluge de merde.