Il en restait ce sentiment d'étrangeté qui nous faisait parcourir le monde en retenant notre souffle- et en nous émerveillant.
Une qualité de lumière, ou de silence, un arbre, un objet surprenant, les couleurs d'un paysage, tout était matière à enchantement. Par les promenades nous avions l'occasion d'apprendre à voir et à sentir. Chemin après chemin, clairière après clairière, mon père nous transformait en spectateurs attentifs de la beauté du monde. regarde, regarde ! Ecoute ! Sens ! (p. 32)