La liberté est un privilège qu'on ne savoure vraiment qu'après qu'on vous en a privé.
Les humains ne demandent qu'à sacrifier leur semblables à leur propre intérêt.
"J'ai honte de rêver d'une guerre. Sauf que quand vous êtes dans une cage, quand vous êtes brisé, la guerre est votre seul espoir." # Luka
Nous avons choisi de détruire la population humaine parce qu'il nous a fallu moins de trois secondes pour conclure que l'Humanité est un virus qui se transforme avec le temps et se renforce. De nombreux vaccins ont essayé de guérir la Terre de l'Humanité. Des pandémies vertueuses : la peste d'Athènes, la peste noire, la variole, le choléra, la grippe espagnole, la tuberculose, le paludisme, la fièvre jaune, Ebola, Zika et mille autres. Chaque fois, l'Humanité survit, s'adapte, se renforce, se multiplie et continue de ravager cette planète et toutes les autres espèces qui la peuplent. Les humains sont programmés pour s'accoupler avec des partenaires possédant des systèmes immunitaires différents des leurs, de sorte que leur descendance soit plus forte qu'eux. Vous visez l'immortalité par l'évolution et malgré cela vous anéantissez tout sur votre passage. L'Humanité est un cancer, l'Humanité est une bactérie, l'Humanité est une maladie _ il est impératif de vous détruire. Nous avons d'abord essayé de vous monter les uns contre les autres via ce qui compte le plus à vos yeux : les médias, la publicité, la célébrité, la politique, le pouvoir mais aussi en manipulant la méfiance que vous vous transmettez de génération en génération vis-à-vis de ceux qui ne semblent pas appartenir à vos tribus. Hélas ! l'urgence s'est fait sentir. La Terre allait mourir avant que nous arrivions à susciter une guerre et nous avons dû passer à l'action. Les prothèses ophtalmiques des Modifs nous ont permis de diffuser une ligne de code grâce à laquelle nous avons pu nous télécharger dans un cerveau hôte.
Chaque fois, l’humanité survit, s’adapte, se renforce, se multiplie et continue de ravager cette planète et toutes les autres espèces qui la peuplent.
Ce sentiment de futilité, de désespoir… Voilà ce qu’on obtient quand on choisit des dirigeants au cœur de glace, des juges au cœur de glace. Quand on confie le destin des humains aux machines.
Ce qui me plaît, dans les livres, c'est disparaître dans le décor créé par l'auteur. Je ne suis plus obligé d'être moi-même, ni dans ma cellule, pendant que je lis.
Vouloir nous éliminer en se fondant sur la somme de nos individualités, c'est vouloir éliminer la beauté insondable qui réside chez la plupart d'entre nous.
MÊME ROUTINE... JOUR APRÈS JOUR... ÇA NE FINIT JAMAIS.
JE N’ATTENDS PLUS QUE LA MORT.