Benjamin Creme

La conscience individuelle demeure alors dans le corps éthérique qui, à son tour, se verra également abandonné.
l’océan d’énergie éthérique qui nous entoure. La rapidité de ce processus de désintégration dépend du karma individuel. Une fois le véhicule éthérique rejeté, le
l’individu la conscience du plan astral. Il restera sur ce plan un certain temps, sur l’un ou l’autre des sept plans correspondant le mieux à sa nature astrale. Il devra alors 241 une fois encore venir à bout des désirs qu’il a ramenés de sa vie terrestre et au filet desquels il se laisse encore prendre.
Pour la plupart des gens, la plus grande peur de la mort réside dans l’idée de perdre leur identité et leur conscience, de connaître la solitude et de cesser tout contact avec leur famille et
leurs amis. Mais loin de connaître ce genre de perte, le défunt, libéré des limitations du corps physique, constate que sa conscience s’est incommensurablement élevée. Il voit tout à la fois, le monde des formes qu’il vient de quitter et le monde nouveau dans lequel il a fait son entrée, entouré de personnes familières prêtes à l’accueillir dans cet état de plus grande libération. En même temps, il peut encore percevoir les sentiments et les pensées de ceux qu’il a laissés
derrière lui. Loin d’être une expérience traumatisante, la mort se fait pour beaucoup d’une façon si douce qu’ils ne réalisent pas qu’ils sont morts, à tel point que de l’autre côté, certains êtres ont pour tâche de leur en faire prendre conscience. Ainsi, sur le plan astral, des disciples, des initiés et certains Maîtres, qui protègent les personnes, les aident à prendre conscience de leur mort…