Le fantastique est trop proche des japonais pour qu'ils s’embarrassent du cérémonial mystérieux et insidieux destiné à intimider les Occidentaux et à mettre en condition des imaginations trop cartésiennes. La mort elle-même s'est dépouillée des atours sinistres et effrayants dont elle se revêt en Occident pour se muer en un intercesseur familier disposé à entrouvrir les portes de l'au-delà aussi volontiers dans un sens que dans l'autre.