Même si les monarchies du Golfe (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Oman et Qatar) financent des programmes d'assistance et d'aide aux réfugiés syriens, elles ne les ont pas accueillis sur leur territoire, à la différence de leurs voisins libanais, jordanien et turc. Les pays du Golfe, n'ayant pas signé la convention de Genève relative au statut des réfugiés, ne peuvent accorder ce statut aux demandeurs d'asile. Un autre aspect à prendre en compte : leur crainte de voir l'ordre social de leur pays bouleversé par l'arrivée des réfugiés, qui pourraient propager des idées de révolte.
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