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Citation de Bunee


Amalia ne se contentait pas de grossir puis de maigrir, trois ou quatre fois par an. Elle se mariait et divorçait également beaucoup et sa couleur de cheveux changeait en fonction des saisons, passant du noir corbeau aux mèches, puis au blond et au roux, et tantôt ses cheveux étaient tressés à l'africaine, pour être permanentés l'instant d'après, puis bouclés, puis crépus, et soudain, ils raccourcissaient, puisque va savoir quelle coiffure son âme soeur allait préférer, laquelle existait certainement quelque part, elle ne l'avait simplement pas encore rencontrée, et on n'avait pas le droit de désespérer et il fallait continuer à chercher sans relâche, parceque sur les deux milliards d'hommes, ou Dieu sait combien il y en a, qui peuplent la surface de la terre, et qui partent en guerre et gagnent de l'argent et sont artistes et font des découvertes, il y en a bien un qui lui correspond. Elle n'avait qu'à être au bon moment au bon endroit, et avoir l'apparence qu'il faut. Attendre à l'un des carrefours animés, dans lesquels, comme dit papa, elle tend ses pièges et ses embuscades, et un jour, son promis finira bien par croiser son chemin (...)
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