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3.88/5 (sur 8 notes)

Nationalité : Canada
Biographie :

Benoît Côté est un musicien et compositeur d’origine maskoutaine.

Il reçoit son prix en composition du Conservatoire de musique de Montréal en 2005. Il a aussi un doctorat en musique de l’Université de Montréal.

Artiste versatile, il compose des musiques pour le théâtre, la danse et la publicité. Depuis 2005, il est impliqué dans des essais de théâtralisation de concerts, pour lesquels il est tour à tour auteur, scripteur et metteur en scène.

En 2006, il remporte un premier prix de composition de la Fondation SOCAN pour sa pièce "Dis-moi quelque chose", ainsi qu’un second prix de cette même fondation pour sa pièce "Pan-toutt" en 2008.

Sa pièce musico-théâtrale "La Fugue", prix Opus meilleure production jeunesse 2010, a déjà été présentée plus d’une centaine de fois au Québec et à l’étranger.

Pédagogue, il fut chargé de cours à l’Université de Montréal, mais surtout médiateur culturel pour une foule de projets touchant diverses populations souvent marginalisées.

Également écrivain, Benoît Côté signe un premier livre en 2017, un essai philosophique intitulé "Propositions de clarté", qui s’était hissé parmi les finalistes des Prix littéraires du Gouverneur général en 2017.

Il a aussi publié un premier roman "Récolter la tempête" (2018), salué par la critique, suivi de "Vernissage" (2019).

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
La politique québécoise, telle que je la comprenais au moment de lire le manuscrit, était une suite d'échecs chaque fois dédramatisés par de grands monon'c satisfaits, entre les mains de qui se figeait le statu quo.
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La disco mobile opérait à son régime maximal et les gens l'honoraient dans de grands cordons de danse en ligne. J'ai toujours été relativement bon en mathématiques, mais, pour de vrai, là, je comprenais rien : c'était quoi la formule derrière ce grand banc de poissons mécanique? Aussitôt que j'avais l'impression de comprendre leurs mouvements, la centaine de danseurs pivotaient dans la direction contraire à celle que j'avais anticipée.
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(...) du bon vieux chialage. Le propre de tous les milieux de travail. Peut-être bien le dernier grand cadeau de Dieu aux hommes. Un cadeau empoisonné, certes, ou gorgé de somnifère, mais un cadeau quand même. Chialer, ça calme les humains impatients et ça leur donne l'impression qu'ils ont raison tout en assurant l'ordre divin qu'ils feront jamais rien pour changer quoi que ce soit à la situation. Un win-win théologique.
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Ce travail manuel avait au moins l'avantage de réduire le temps à son degré d'insignifiance. On disposait des minutes aussi vite que des miettes de pain, et la mop absorbait pas juste la saleté, mais le temps qui l'avait vue naître.
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Je comprenais pas non plus comment Amélie était devenue ma blonde, et je me rejouais dans ma tête la chronologie de notre jeune couple comme, une fois enrhumé, on essaie de se remémorer où et comment on a contracté le virus.
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Mais de toute manière, Gab était tout simplement pas capable de trouver par lui-même comment agir dans des situations nouvelles. Si l'humanité entière avait été faite à son image, on aurait pas survécu au premier jour.
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Les livres de philosophie de mon oncle me remplissaient de force, d'arrogance et même d'une certaine virilité. Les lire, c'était monter sur les épaules des géants en m'arrachant à ma destinée de petit cul générique.
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Kierkegaard allait devenir un de mes personnages préférés de tous les temps, mais à cette époque-là, son nom s'écrivait même pas dans ma tête. Qui-re-que-quoi?
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La poésie avait pas tellement à voir avec les mots, mais avec une possibilité d'élévation au-dessus de l'ameublement grossier et mal choisi de l'existence.
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C'était ma première expérience du fantasme ultime de quiconque est pris avec des responsabilités : pouvoir s'en sortir sans rien faire.
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