On ne badine pas avec le saule de Musset. Mais nous avons beau faire le maximum pour satisfaire ses desiderata, nos meilleures intentions se soldent immanquablement par un fiasco. Depuis des décennies, si l'administration tente en effet de respecter la volonté de l'auteur de "Lorenzaccio", tous les saules successivement plantés ont eu la fâcheuse particularité de mourir jeunes. La faute à la nature du sol du cimetière qui ne se prête pas au développement de cette essence d'arbre, laquelle, pour croître, réclame un terrain humide et frais. Le dernier saule a été planté en 2020.
Il s'agit d'une variété capable, paraît-il, de s'adapter à un terrain sec. Souhaitons-lui une longue vie.