Arrivé en vue de San Benedetto, je posai mon baluchon au milieu de la route et je fis le serment de ne jamais plus me plaindre de mon sort, même si je devais y rester jusqu'à ce que je sois mort et enterré et y vivre toujours seul , de pain et d'oignon, pourvu que ce soit sans un patron. Et ensuite je montai à la rencontre de ma mère pour qui c'était aussi le premier beau jour depuis dieu sait quand.