Bernadette Hiéris

Entrée de Rarahu le perroquet le plus célèbre de la bande dessinée !

Lili et ses amis d’enfance fondent une société destinée à aider les gens, sous le patronage du Professeur Minet.



Si les circonstances de lecture de cet album sont les mêmes que celles du précédent, le plaisir de la découverte n’était pas au rendez-vous.



L’intrigue en elle-même est assez sympathique et typique de la série, idem pour les dessins. On sent qu’on est dans la période précédente au niveau du graphisme et des couleurs, mais ça a son charme.



C’est dans le traitement que le bât blesse. Dans cette série, les personnages ont toujours un petit côté cliché qui n’est pas gênant, parce qu’on caricature certains types de gens en montrant leurs défauts. Le problème ici, c’est qu’il y a un côté raciste (le genre « on ne pense pas à mal », vous voyez) et que l’ensemble est affreusement sexiste (chapeau à l’autrice qui valide ces clichés). Vous pouvez apercevoir le personnage noir de l’histoire sur la couverture, déjà bonjour la représentation. Ensuite la blague censée faire rire, c’est que lorsqu’il tombe dans la boue, il n’a pas besoin de se laver, puisque lui ne change pas de couleur, contrairement aux deux personnages blancs. Waw. Bravo 1958. Et pour ce qui est des femmes, on s’extasie parce que l’une d’entre elles n’a jamais été maltraitée par son fiancé, « même pas une gifle », quelle veinarde! Et puis offrons-lui donc des cours de cuisine, puisque son incompétence dans le domaine est un motif de rupture… WTF!



Autant dire que ça n’a pas été une bonne lecture, bien que le propos de départ, qui tournait autour de l’entraide et du don de soi, ait été positif. Dommage qu’il ait été gâché par le reste.
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Mon avis ; BD de mon enfance, l'une des premières lues avec Alix et Yoko Tsuno. Une jeune fille émancipée qui vivait seule, avait un fiancé américain, un tuteur et un perroquet comme animal de compagnie. Quelques petites chroniques de vie et enquêtes. Une éternelle bonne humeur et une faculté de s'adapter à tous les metiers, assez rare. J'ai adoré, cela reste frais...

J'ai trouvé cet album à la bibliothèque et je dois dire que j'ai passé un agréable moment. Les dessins sont surprenants, ça m'a rappelé Caroline, je trouve ça vintage mais mignon, ça change de ce qu'on peut voir maintenant. L'histoire est plutôt tragique mais le récit est teinté d'humour ce qui dédramatise la situation.

Difficile de critiquer une histoire que j'ai lu et relu pendant des années, que dis je que j'ai adoré! Les aventures rocambolesques de cette jeune fille qui a un tuteur, le professeur Minet perpétuellement dans la lune, un fiancé américain Dan (que l'on ne voit pas si souvent) et un perroquet (mais qui apparait postérieurement à cet album). J'oublie il y a les cousines de St Herbu, moches et jalouses! N'ayant pas beaucoup d'argent, elle fait des petits boulots pour subvenir à ses besoins, La plupart des albums raconte une aventure dans une profession. Ici elle est monitrice. Mr Minet est fatigué et doit partir se reposer à la montagne. Pour veiller sur lui, Lili se fait engager comme monitrice dans la même maison sans le lui dire. Elle va chercher à lui cacher sa présence pendant une partie de l'album et ensuite ils s'allieront pour proposer de nombreuses activités aux jeunes qui leur sont confiés le tout avec enthousiasme et vitalité.

Le dessin est particulièrement élégant et à la particularité de ne pas enfermer les personnages de cases, le rend dynamique. Intrigue classique avec une héroine enjouée qui trouve toujours des solutions pour rendre les autres meilleurs!

Finalement 40 ans aprés cela reste bien! Une vraie Madeleine de Proust, toujours aussi sympathique.

Arcadius dit Kadiou, fils du roi de Kadoulagou, un pays d'Afrique, fait ses études en France et n'est donc pas retourné depuis un certain temps dans le royaume paternel. Devant y faire un séjour, il y invite Lili et ses camarades.

Album de 1951 où Lili est déjà une collégienne et plus la petite fille espiègle des histoires du début du 20ème siècle...

Souvenir d'adolescente

Lili a été embauche comme interprète par les voyages Alonzy. Après les visites de Paris, elle part pour faire le tour des chateaux de la Loire pour un groupe de touristes, accompagne par Dan, chauffeur de bus, mr Minet, guide pour un autre groupe et mêmes les cousines de St Herbu en touristes très enquiquinantes. A noter c'est l'album où nous faisons la connaissance de Rarahu, le futur perroquet de Lili.

Une histoire pleine de rencontres et d'aventures légères accompagné d'un dessin précis et toujours élégant.

Nostalgie quand tu nous tiens, j'ai lu cette histoire pour la première fois il y a quelques 40 ans et finalement c'est resté très sympa. Classique mais bien fait.

C'est en 1949 dans ''L'espiègle Lili en voyage" que M. Minet fait son apparition pour la première fois. Celui qui deviendra professeur de philosophie et bien plus tard, le tuteur de Lili, est encore un jeune homme travaillant pour une Institution qui organise des voyages pour les enfants de familles riches. Il faut quand même préciser qu'il est déjà myope comme une taupe et très étourdie.

C'est dès ce tome que Lili n'est plus représentée comme une petite fille mais une adolescente souvent vêtue d'une jupe écossaise. Elle est toujours espiègle mais ne fait plus des bêtises d'enfant comme dans les albums précédents où depuis 1909 (création du personnage), elle ne faisait que des farces à la cuisinière, bonne, jardinier... occasionnant de petits drames domestiques, ce qui faisait la trame principale des histoires.

Ce n'est qu'à la fin des années 50 qu'elle aura l'apparence d'une jeune fille. Dans les années 60, elle portera des tailleurs et dans les années 70 des mini-jupes.

Lili à bel et bien traversé le 20ème siècle...

(...) L’histoire est divisée en 2 parties qui n’ont que peu de liens entre elles, sinon que Lili y est mandatée par sa patronne. Au programme: aventures, déboires pour les cousines de Saint-Herbu et maladresse du Pr Minet.



Honnêtement, ce tome est loin d’être le meilleur. C’est plus une succession d’anecdotes qu’une véritable histoire et la façon dont l’Inde est décrite, mieux vaut ne pas s’y attarder… Le dessin quant à lui est plutôt sympa, typique de l’époque.



Une plongée sympa dans les lectures d’enfance de ma mère, mais rien d’inoubliable.
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Album de 1952 qui marque un tournant dans la vie du personnage et un changement de style dans la série.

Jusqu'à présent, Lili avait la vie d'un enfant dont les parents sont riches.

De 1909 à la fin des années 40, elle était représentée comme une toute petite fille faisant des bêtises de jeune enfant. Dès les années 50, c'est une adolescente, (plus vraiment l'Espiègle Lili) mais au contraire, une fillette d'une grande sagesse pour son âge, bien qu'elle reste très extravertie et un brin fantasque.

Son professeur de philosophie, M. Minet (apparu pour la première fois dans ''L'espiègle Lili en voyage'' de 1949) lui sert souvent de chaperon car elle voyage beaucoup.

A partir de ''Lili travaille'', ses parents ruinés partent à l'étranger et ne seront plus présents dans les albums à venir.

Désormais, le dessinateur la représente comme une jeune fille. Elle ne portera plus sa jupe écossaise dont était souvent vêtu son personnage d'adolescente mais suivra la mode au fur et à mesure des années.

Elle n'est plus riche et va devoir travailler pour vivre. C'est ce qui deviendra désormais la trame principale de la série car ses différents métiers l'entraineront chaque fois dans des aventures.

Les parents partis, M. Minet n'est plus un simple professeur mais devient son tuteur.

C’est une vraie joie de me plonger à nouveau dans un album de Lili que je lisais à 8 ans chez mes grands-parents. C’est par hasard que je suis tombée sur des albums de Lili chez Emmaeus à Nice. Je n’ai pas pu résister à en prendre quelques uns. Même si le contexte a changé aujourd’hui, c’est un plaisir de retrouver les aventures de la toujours optimiste Lili.