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Ah ! prendre le temps,

de flâner du coté de ses paupières,
d'y débroussailler ses écrins de lumière,
d'y feuilleter les secrets de se prières,
d'y humer son âme de femme fière.

Ah ! prendre le temps,

de demain comme si c'était hier,
des matins sans hâte et sans horaire,
de ses mains jouant dans ma crinière,
des chemins qui mènent à ses lisières.

Ah ! prendre le temps,

d'écrire des tendresses à ses cheveux,
de cueillir son plaisir à qui mieux mieux,
de rire et de rire avant que d'être vieux,
de mourir à l'ombre de ses yeux.

Ah ! prendre le temps !
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Les mots ironiques se moquent
De nos existences breloques
Et nos amours qui se défroquent
Se sont vraiment trompés d'époque.
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Des mots gifles sous voix de velours,
des mots de velours usés de trop d'amour,
des mots remparts d'où rien ne coule,
des mots barbelés où l'on s'enroule,
des mots hoquets au fond de la gorge,
des mots gargouilles qui se taisent,
des mots dépouilles de flots de braises,
des mots pièges semés sur nos chemins,
des mots caresses sur des seins,
des mots promesses dans un souffle,
des mots tendresse qui s'essoufflent,
des mots qui ne coutent plus rien,
des mots certitudes que l'on assène,
des mots qui cadenassent les prisons,
des mots qui coupent les veines,
des mots qui ont toujours raisons,
des mots soupir pour le désir,
des mots à fleur des lèvres,
des mots qui donnent la fièvre,
des mots qui ne peuvent plus rien dire,
des mots couchés sous la paupière,
des mots qui ont froid dans la lumière,
des mots venus de chez l'enfant,
des mots cristaux de folle peur,
des mots accouchés dans la douleur,
des mots tout nus sur un divan.
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Elle mousse
en bouillons beiges,
la neige,
sans secousse.

Elle épluche
les peupliers gris
et les habille
de fanfreluches.

Elle avalanche
en grosse écume
et pose ses plumes
sur les branches.

Elle poussières
le décor
de pépites d'or
et de lumière.

Elle amoncelle
ses papillotes
dans la hotte
du Père Noel.

Elle éclabousse
de la tendresse,
où la paresse,
mousse, mousse.
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Des cheminées qui fument,
Des fumées qui cheminent,
Des chemins qui fulminent,
Des petits matins
qui s'enrhument...
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Il faudrait être peintre, afin que le crayon
Distille un flot de teintes sur les haies en haillons,
Qu'en flaques flamboyantes s'éclaboussent les mots
Où s'effilochent, mauves, les fumées du hameau.

Les feuilles taciturnes, sur les talus en deuil,
Gribouillent de taches fauves un larmoyant cercueil,
Tandis que les sapins, en vertes majuscules,
Brandissent leur chagrin dans le soir qui bascule.

Il faudrait un pinceau pour délayer le bleu,
Malade du brouillard et de ses gris poisseux
Et qu'un souffle malmène quelques feuilles en sursis,
Dernières gouttes d'or sur des trainées de nuit.

Les chemins de grés rose referment leurs ornières
Et les buissons ardents effacent leurs crinières.
On ne distingue plus, dans tout le noir qui coule,
Qu'un soubresaut de flamme où le vallon s'écroule.
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Bien au fond du grenier,
Déjà fort poussiéreux,
Des lisières incertaines de ma cinquantaines,
Parmi mes illusions, mes larmes et mes peines,
A l'abri du bruit des armes
Et des cris de haines,
Sous les tessons de mes bouteilles brisées en mer,
Entre lourdes défaites et victoires amères,
Prévoyant la venue des grands froids,
J'ai caché
Les contes de féé de mon enfance étonnée,
La lumière mauve des beaux matins d'été,
Le silence apaisé qui berce les forets,
Les parfums interdits de mes secrets
Et, surtout,
Bien au creux,
Le regard généreux
De vous tous
Les amis de mes chemins heureux.
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Quelle importance
si je flotte dans la vague qui clapote,
si l'écume tangue jusqu'au bout de ma langue,
si a douleur patiente
effleure le récif à vif
qui effleure
au creux des nostalgies vagabondes
dont mes angoisses s'inondent,
si le désir se balance au gré de mes reins qui dansent,
si l'avenir n'est que plume
sur un chagrin qui fume.

Quelle importance
mes errances
dans le ventre des mouvances...
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Un corbeau funambule
Sur son fil agacé,
Lacère le crépuscule
De zébrures violacées.
Le soleil somnambules,
Au sommet balancé,
Frileusement bascule
Dans les mauves glacés.

Les horizons s'annulent
Et des couleurs blessées
Dissolvent leurs veinules
Dans des gris agressés.
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Tenus en laisse au rivage,
la coque engoncée dans la vase,
quelques bateaux impotents,
affalés sur le flanc,
agonisent...

Mais la mer reviendra sur la plage :
elle passera tout doux sa langue
au tendre des ventres vernis
pour qu'à nouveau
les bateaux
tanguent...
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