Et c’est ainsi que survit un peuple, une nation. Tout le savoir d’un homme ne sert à rien s’il n’est pas transmis. Toute transmission ne sert à rien si elle n’est pas comprise. Il faut donc toujours avoir les oreilles propres pour entendre et les yeux ouverts pour voir et comprendre. Voilà le secret de l’existence des Béothuks. C’est pourquoi, selon Camtac, les Béothuks vivraient toujours, même quand mourrait le dernier. Ils continueraient de vivre en d’autres. Dans d’autres mémoires. Dans d’autres apprentissages.
(p. 230, Chapitre 36, Partie 2, “Les envahisseurs”).