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3.86/5 (sur 39 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nantes , le 05/08/1950
Biographie :

Bernard Bretonnière est né le 5 août 1950 à Nantes. Il vit, lit, écrit, apprend et se plaît au cœur d’un village du pays nantais surplombant la Loire, où il rêve que la littérature puisse nommer le monde, et tout le monde. Sans parti pris ni dessein régionaliste, il reste profondément attaché à sa ville natale, à l’estuaire et à la presqu’île guérandaise.
Il est père de quatre enfants, Hélène née en 1980, Clément né en 1984, Pauline née en 2000 et Constant né en 2002.
Lecteur passionné depuis l’âge de douze ans, il a découvert la poésie de sa génération en 1968 avec «La Flûte de Marcus» de Pierre Tilman avec lequel il est devenu ami 25 ans plus tard... Ayant commencé à écrire à quatorze ans, il publie son premier livre (poèmes) aux Éditions du Castor astral en 1979.
Après ses études supérieures, il a travaillé dans le journalisme, l’action culturelle et les métiers du livre. De 1995 à 2011, il a été responsable de la Bibliothèque théâtrale de Saint-Herblain où il organisait, notamment, des lectures d’auteurs dramatiques contemporains ; il était également responsable du département de publications de la bibliothèque municipale de Saint-Herblain. D’abord journaliste à "Presse-Océan", de 1973 à 1982, il a créé, en 1984, le magazine culturel "Face-B", édité par le CRDC (Centre de Recherche pour le Développement Culturel – 12 numéros parus jusqu’en 1991), puis "Numéro", "Copie conforme" et "Éventaire", publications de la même bibliothèque. En retraite depuis l’été 2011, il continue à présenter des lectures et rencontres littéraires, notamment à la Maison des littératures de Saumur et à la Maison de la poésie de Nantes, à écrire des articles pour différents périodiques en même temps qu’il anime des rencontres autour de la littérature et donne des lectures de ses propres textes – accompagné parfois de musiciens tels Soizic Lebrat (violoncelle), Francis Jauvain (accordina et saxophone), Jean «Popof» Chevalier (gongs asiatiques) ou Tony Baker (claviers), de comédiens tels Catherine Poisson, Bertrand Duché ou Gérard Guérif ou d’autres écrivains tels Patricia Nolan, Valérie Rouzeau, Camille Loivier, Lucien Suel, James Sacré, Frédéric Forte, Pierre Tilman, etc.
Il est par ailleurs l’auteur de nombreux articles et entretiens consacrés à des écrivains et artistes (parus dans une vingtaine de revues et dans la collection de la MEET – Maison des Ecrivains Etrangers et des Traducteurs de Saint-Nazaire): d’Olivier Debré à Raymond Cousse en passant par Gao Xingjian.

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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Or
son amour n'était
qu'une garde-malade
la déchirure ouvrit la porte du voyage
et tout devint ennui
dans la blanche douceur des lits inachevés

Alors
une myopie pâle et mélancolique
envenima ses yeux
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Ce qu'il faut de patience

Il y a naître
Il y a la douleur et l'absence
La solitude l'attente
vouloir grandir
et de vains cris des hoquets
l'apprentissage du désespoir
mille choses qui se creusent
d'atroces matins
des arbres morts
des nuits muettes
des nuits sourdes
quelques crimes peut-être
puis vient l'amour

un temps

le temps-
ce qu'il faut de patience-

enfin l'amour qui répond à l'amour
au sortir d'une vase profonde.
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Un sourire dans le soleil

Tu vas partir
tu pars
la semaine entière séparés
Mes larmes sont montées dans l'au-revoir
la portière de ta voiture claque
dans la rue déserte au matin
je te regarde :
un sourire dans le soleil :
tu redresses le monde.
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APRÈS



Il y aura après ma mort
des jours de paix et de soleil entier
des filles et des roses
des enfants
et vous autres
quelque chose de très doux
une gaieté de l’air
et chaque saison à sa place –
la pluie pour consoler
le froid qui éblouit
l’hirondelle entrée dans la maison ouverte
et plus de couleurs aux vergers des vacances
qu’on n’en pourra jamais compter.

Il y aura après ma mort
des années innombrables et qui paresseront.
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Ces jours de bonheur simple
comme les pierres du chemin
avec l’odeur des brûlis
ou de la terre après la pluie.

Ces jours de pause et d’amitié
les doigts ténus les heures lentes
sans rien à consigner qui tienne dans les mots.

Ces jours qui n’écriront aucune histoire.

Se peut-il que ces jours soient si rares ?
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Ça m'amuse de savoir…


Extrait 4

Ça m'amuse de savoir qu'en 2008, dans le jeu télévisé de TF1 Qui veut gagner des millions, fut posée la question : « Parmi ces quatre personnages historiques, lequel n'a pas été guillotiné durant la Révolution française : Mirabeau, Camille Desmoulins, La Fayette ou Philippe d'Orléans » et que la seule réponse présentée comme correcte fut « La Fayette » alors que Mirabeau n'a pas été guillotiné non plus puisqu'il mourut de maladie, voire d'empoisonnement selon certains, le 2 avril 1791.
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Mon désespoir aime la terre et les vivants.
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Mon père à chacun de ses fils : «t’es pas obligé d’être aussi con qu’ton père».

Mon père :
«Cunégonde veux-tu du fromage ?
– Oui papa avec du beurre dessus.
– Mais ma fille ce n’est pas l’usage…
– Mais papa t’as qu’à t’le mettre au Cu-
– négonde veux-tu du fromage...»

Mon père je vais toujours mieux quand je reviens de chez.

Mon père tu vas le voir il te fait goûter une pomme patte-de-loup «une merveille on fait pas mieux le pommier il a cent ans au moins.»

Mon père opinant du bonnet face à un interlocuteur hâbleur poujadiste raciste ça me fâche : vaut mieux qu’ça mon père.
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je suis cet homme en exil …



je suis cet homme en exil avec quelques noms
quelques verbes
je suis cet homme qui sait que l’écriture est grave
je suis cet homme qui va payer
je suis cet homme que je regarde trop
je suis cette humanité crucifiée – la poésie, pardon
madame, me fait exagérer.
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Celle qui fut fabriquée un jour de 1843, la première.
Celle du condamné, la dernière.
Celle qui aide à tuer le temps.
Celle dont on n’a aucune envie et qu’on se maudit d’avoir allumée.
Celle qui roussit les moustaches.
Celle qu’on roule.
Celle qui forme un rond de fumée parfait.
Celle qu’on savoure en fraude aux cabinets.
Celle qui souffla à Claude Evin l’idée de proposer une loi.
Celle que les Belges peuvent librement savourer dans les cafés et les restaurants en 2008 (« Fume, c’est du belge ! »)
Celle qu’on échangeait contre des patates pendant la guerre.
Celle, américaine, qu’offraient les « libérateurs ».
Celle qu’on écrase à peine commencée pour entrer dans un lieu public.
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