Bernard Brien

François est guéri. « Après examen approfondi, je certifie que sa guérison rapide à partir du 14 septembre 2012, alors qu’il était en soins palliatifs, n’est pas expliquée médicalement », affirme le docteur Jean-Michel Dormont, médecin traitant de François, dans un certificat signé du 7 décembre 2012. Un an et demi plus tard, en mars 2014, c’est au tour du professeur Catherine Cordonnier, chef du service d’hématologie clinique et de thérapie cellulaire de l’hôpital Henri-Mondor qui suit François depuis le début, de confirmer la rémission totale de la maladie. Je la revois encore dans sa grande blouse blanche, au fond d’un couloir de l’hôpital, m’avouer un peu déconcertée : « C’est un cas spectaculaire, voire miraculeux ! »