Petit abécédaire sur les mots de la fin de vie.
Évoque et explique les termes tels que l'acharnement thérapeutique, l'agonie, la dignité,l'euthanasie, les soins palliatifs, etc..... .
Très bien pour comprendre succinctement.
Aide pour les personnes et leur entourage vivant une telle situation.
Ce livre parle aussi des effets médiatiques sur le comportement qu'adoptent les gens.
Pour conclure, livre contenant une centaine de pages. Utile pour aider à comprendre tout simplement les mots de la fin de vie quand tout s'embrouille dans votre esprit.
Commenter  J’apprécie         51
Tout professionnel de la santé devrait être formé à la démarche palliative. Malheureusement ce n'est pas mon cas et je me questionne depuis quelques temps sur ce sujet.
Les ouvrages sur la fin de vie ne courent pas les rues. Cette opération Masse Critique fut donc une aubaine!
Sous forme d'abécédaire, Bernard Devalois expose des cas concrets permettant de cerner toute la problématique. Toutes les nuances de vocabulaire sont importantes dans ce domaine, et l'auteur s'est efforcé d'offrir un maximum de clarté au lecteur.
Les lois, les notions d'acharnement thérapeutique, maintien artificiel de la vie, pratiques sédatives, euthanasie et directives anticipées n'ont (presque) plus aucun secret pour moi!
Par la même occasion, ce livre m'a donné envie d'en découvrir d'autres de la même collection.
Commenter  J’apprécie         30
Au premier coup d'oeil, ce petit livre ressemble à un petit dictionnaire des notions sur la fin de vie. On y trouve notamment des explications très intéressantes sur la loi Leonetti, sur ce qu'on peut en comprendre. Mais assez rapidement, j'y ai ressenti une critique sous-jacente mais bien présente des mouvements pro-choix, des gens qui revendiquent un droit à choisir par eux-même s'ils souhaitent agoniser pendant plusieurs jours ou abréger leurs souffrances. Ainsi, quasiment à chaque page, on trouve des passages très subjectifs fustigeant ces mouvements, et culpabilisant ses partisans. On trouve par exemple un article intitulé « Euphémisme » listant les termes utilisés par les militants pro-choix pour parler de l'euthanasie, et en bas de cet article, on peut lire « voir aussi ''hypocrisie'', ''euthanasie''». le ton est donné. En page 51, un passage m'a particulièrement interpellée : l'auteur explique que dans certaines situations, le médecin arrive à la conclusion que le mieux à faire pour le patient est de le sédater (comprenez l'endormir), mais que si le médecin n'est pas sûr que le patient sache bien ce qu'implique cette procédure, le mieux est encore de « ne pas poser la question » au patient (je vous la fait courte mais la conclusion est là). Bizarre conception du droit à l'information du patient. L'exemple le plus flagrant de cette charge à peine voilée est l'utilisation, tout au long de l'ouvrage du terme « thanactivistes ». L'auteur indique « Comme il existe des militants activistes pro-life, il existe des militants activistes pro-euthanasie que l'on peut qualifier du néologisme de ''thanactivistes'' ». M'intéressant moi-même beaucoup à la question de la fin de vie, je n'avais cependant jamais entendu ce mot jusqu'ici, qui sonne plutôt à mes oreilles comme un terme péjoratif que je pourrais traduire par « activistes de la mort » et qui fait penser aux thanatopracteurs. J'ai donc tapé sur google « thanactivistes ». Quelle ne fut pas ma surprise d'obtenir… trois résultats exploitables (résultats google ici : http://nsm08.casimages.com/img/2016/06/17//16061712174511904714316214.png ). Sur ces trois résultats, un tweet de l'auteur de ce livre, Bernard Devalois : « Les thanactivistes osent tout, c'est à ça kon les reconnait » (orthographe d'origine, image : http://nsm08.casimages.com/img/2016/06/17//16061712174511904714316215.png ); et 2 liens d'un article, toujours de Bernard Devalois, au sujet du cas Vincent Lambert. Visiblement fier de son néologisme, le Dr Devalois tente-t-il de le faire entrer dans le langage commun ? J'avais espéré un petit abécédaire des mots de la fin de vie informatif et clair, j'ai été assez déçue de la subjectivité appuyée de l'ouvrage. Mais après tout, l'auteur avait prévenu dès la page 8 que « Cet ouvrage ne prétend ni à l'exhaustivité, ni à l'objectivité. ». Malgré quelques définitions intéressantes, si vous cherchez un dictionnaire, passez votre chemin, ce livre tient davantage du discours orienté.
Commenter  J’apprécie         20