La femme : est un être de sensibilité, elle donne parce qu’elle a l’intuition de faire et de donner, donc elle reçoit. Elle renifle et elle sent.
L’homme : le masculin ne sent rien, mais il donne tout ce qu’il a, sa force, sa vie, son travail. Il aime passionnément.
L’accès le plus commode à la vie spirituelle passe par l’intégration joyeuse de la sexualité, l’acceptation de la différence, or, cela exige l’issue hors du stade fusionnel des parents combinés puis de l’imaginaire maternel ou paternel, souvent des deux. En cas inverse : le seul accès aux Mythes, à la dimension sacrée, passe par l’intellectualisme et le relais mental.
Voilà le sort que connaissent des milliers de jeunes êtres embryonnaires en raison d’un père insuffisant et d’une mère infantile, destructrice à son insu. Les fantasmes auto-destructifs abondent, cela constitue la trame d’un délire. Malheureusement il se passe derrière l’opacité des organes, dans la nuit noire des cellules, où le tueur rôde.
Des situations [où l’individu se sent agressé] ne sont pas si rares. Un grand nombre de cancéreux la vivent et curieusement, à l’apparition de leur tumeur, une sécurisation bizarre, inconnue jusque-là, semble leur donner quelques apaisements. L’explosion dans les tissus semble exorciser les violentes agressions intrapsychiques décelées dans les cauchemars. […] Le cancer semble être une forme de territoire affectif imaginaire où le sujet se débarrasse de toute la négativité dont il est porteur. D’une certaine façon, il s’en exorcise en le créant, ce qui voudrait signifier que la matérialisation est beaucoup moins dangereuse, pour l’équilibre de l’EGO du sujet, que l’anxiété permanente dans laquelle il a baigné. Elle constitue une arme, un rempart illusoire derrière lequel l’EGO se sécurise faussement.
Pour des raisons diverses, absence ou inexistence de son compagnon, lésion grave de l’image de l’homme héritée de la génération précédente, la femme joue le rôle du père, gronde, fait la loi et le père, surenchérit de maternages et d’attentions « étouffantes » vis-à-vis des enfants : les risques d’explosion tumorales sont majeurs.
La focalisation digestive des ennuis de Jérôme ne nous étonne pas puisqu’il est demeuré totalement attaché au territoire parental maternel.
Un tiers au moins des femmes, actuellement, conçoivent sans avoir réalisé un couple authentique ou le rejetant. Leurs enfants seront condamnés à vivre dans un univers psychotique, propice aux explosions tumorales ou mentales, sans repères, parce que leurs géniteurs ignorent les lois sacrées et éternelles de l’Amour.
Le corps humain est d’autant plus capable de combattre victorieusement le virus du SIDA que l’édification psychique du sujet est complète, notamment que la présence d’un père réel et désigné comme tel par la mère ou à défaut d’un père spirituel, a permis une structuration morale et spirituelle.
La défense immunologique du corps passe par la génitalisation du sujet, le développement cérébral étant lié au bain hormonal. Il y a une interaction entre les sécrétions gonadiques et la maturité du cortex, ce que les scientifiques ont amplement redécouvert depuis une décade, mais aussi avec la verticalisation du sujet et les innombrables « mal de dos », lombalgies, etc.
Le fait de trier l’ivraie du bon grain est une tâche individuelle et non collective. Elle ne peut s’effectuer qu’avec l’aide intérieure de l’Esprit Saint.