J’ai dû être un homme comme les autres. Le parfum d’une fleur, l’arrivée du printemps, la satisfaction d’une tâche accomplie me satisfaisaient. Et puis ils m’ont appris que le printemps annonçait la pluie, que cette pluie transformait les plaines en marécages et que bien faire consistait à traverser ces marécages, de la boue jusqu’au ventre, des sangsues collées au corps. Et que surtout, une fleur n’est utile qu’écrasée, lorsqu’elle peut dénoncer le passage d’une troupe ennemie…