Mince, la quarantaine, en paraissant dix de moins, arborant costumes bien coupés et cravates en soie, Hervelin était le plus jeune directeur qu'ait connu le SRPJ. Il avait grimpé dans le ciel de la police toulousaine avec une trajectoire digne d'une fusée SpaceX. La raison de cette fulgurante ascension était on ne peut plus simple : il était nul en travail de terrain, mais expert en statistiques, en réglementations, en parlotes et bientôt - Servaz n'en doutait pas - en ouverture de parapluie.