Je les regardai, heureux. Allions-nous enfin parvenir à cette fusion intime que je souhaitais tant ? Je me rappelai soudain l'attaque viet : il n'y avait que quelques semaines. La vie était la plus forte, l'amitié aussi... De tous les Indochinois, les Laotiens n'étaient-ils pas ceux qui se rapprochaient le plus des Français ? Par leur bonhomie, leur gaieté, n'étaient-ils pas plus près de nous que bien d'autres peuples, eux qui étaient géographiquement si loin ? (p. 224)