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EAN : 9782704806782
France Empire (31/10/1991)
4/5   2 notes
Résumé :
Le fameux « triangle d'or », immense région méconnue couvrant une partie de la Chine, de la Thaïlande et du Nord-Laos, fut la source la plus importante d'opium à destination du monde moderne. Ce que l'on sait moins, c'est que les Hauts Plateaux d'Indochine furent le théâtre de combats acharnés entre les unités Viet Minhs et Lao Issaraks d'une part, l'armée franco-laotienne d'autre part. Une fois passés en Chine, deux kilos d'opium valaient le prix d'une mitrailleuse... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un livre sous forme d'autobiographie de l'auteur, qui décrit la guerre d'Indochine de l'intérieur depuis sa propre perception de lieutenant de l'armée française.
Une vision à la fois dure et réaliste des combats contre les hommes et la nature, et tendre envers ce pays et ses habitants, victimes comme bien souvent d'un conflit qu'ils ne comprennent qu'à moitié.
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Un livre très émouvant, qui mwa beaucoup marqué
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je les regardai, heureux. Allions-nous enfin parvenir à cette fusion intime que je souhaitais tant ? Je me rappelai soudain l'attaque viet : il n'y avait que quelques semaines. La vie était la plus forte, l'amitié aussi... De tous les Indochinois, les Laotiens n'étaient-ils pas ceux qui se rapprochaient le plus des Français ? Par leur bonhomie, leur gaieté, n'étaient-ils pas plus près de nous que bien d'autres peuples, eux qui étaient géographiquement si loin ? (p. 224)
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Au crépuscule, le tasseng (*) s'approcha, courbé à la laotienne, le tronc presque horizontal, la tête légèrement penchée, les mains jointes, dans cette attitude de soumission, voire d'imploration et presque de vénération qui me déplaisait, mais qui n'était au fond que les signes extérieurs de l'hospitalité et de la gentillesse laotiennes. (p. 73)
(*) notable, chef d'arrondissement
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Simplicité naturelle et sauvage. Je regardai avec plaisir vivre ce peuple Thaï. Lire, chanter, fumer, boire, faire l'amour et dormir constituaient sans aucun doute le fondement de la vie de cette population montagnarde souriante, éloignée, coupée du reste du monde, mais apparemment très heureuse. (p. 37)
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Sacrément décontractés les Laotiens ! Quand je pense à la Cochinchine ! Ici, au moins, on est bien reçus. On sent bien qu'il n'y a jamais eu de Viets dans ce pays... (p. 38)
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