Ma terre est une immense terrasse au bout de laquelle il y a le ciel; puis le ciel et la mer quand j'ai fait quelques pas. Le sol est dallé de marbre blanc veiné de gris, de telle sorte qu'on dirait la surface du lait. De grands squelettes y flottent, qui semblent moins des sculptures de fer que des rapaces desséchés. Et le ciel, à travers les os noirs, est d'un bleu solide - une espèce de carrière verticale où l'on aimerait tailler des blocs transparents et durs pour s'y bâtir un escalier.