J’étais tiré, hissé par mes aînés. Un des amis de mon grand frère, alors en classe prépa de philo, très brillant, nous a fait découvrir à mes frères et moi la poésie de Rimbaud, Baudelaire, la littérature, et aussi la philosophie. Nous lisions des poèmes, en musique, nous composions sur de l'Apollinaire, nous développions une culture comme ça, une culture surréaliste. A cette époque j’ai commencé à consommer de l’alcool. Mais c’était une pratique littéraire. L’alcool donnait du relief à nos vies. Nous passions nos soirées à écouter du jazz, lire des textes, et picoler.