Cela n’avait plus rien à voir avec le négoce du café, de la cerise, ni même de l’infusion délicieuse que l’on pouvait en tirer. On utilisait le café comme support d’une sorte de jeu algorithmique planétaire. Le but était de vendre un contrat, pas même un contrat de papier mais de simples bits informatiques, à un prix plus élevé que celui auquel on l’avait acquis. Et conservé parfois quelques nanosecondes tout au plus. Michelle traitait le café comme, quelques mètres plus loin, sur d’autres serveurs, on utilisait le caoutchouc ou le bœuf.