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3.65/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Allemagne
Biographie :

Beryll Brackhaus est la conjointe d' Osiris Brackhaus, elle écrit avec lui de la fantasy, de la science-fiction et de la fiction historique mêlées à de la romance gay. C'est elle qui a incité Osiris à publier. Le couple vit à Kassel en Allemagne.

Ensemble ils ont déjà publié de nombreux livres en anglais, les traductions en français devraient suivre.

Leur site : http://www.brackhaus.com/
Twitter : https://twitter.com/brackhaus?lang=fr

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Bibliographie de Beryll Brackhaus   (2)Voir plus

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
— Une dernière chose, officier, dit-elle, serrant la main de Michel d'une poigne étonnamment ferme. Quand vous ne jouez pas au gigolo, par pitié, mettez des vêtements de la bonne taille. Personne, dans cette bâtisse, n'a envie de savoir si vous êtes circoncis ou pas avant de dire bonjour. Ni après, d'ailleurs !
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— Tu n’as pas besoin d’être une femme pour être guérisseur, tu le sais.
— Et tu veux que ça marche comment ? Dès que quelqu’un sera un peu méfiant, je peux finir pendu. Ils peuvent même me brûler au bûcher pour faire bonne mesure.
— Et alors, c’est quoi la différence ? Tu crois qu’il y aurait ne serait-ce qu’une once de risque en plus pour toi que pour une femme ?
Elle tapota son épaule de sa main froide.
— Tu n’aurais même pas de mari dans les jambes envers qui justifier chacun de tes actes. En fait ce serait nettement plus facile pour un homme de faire mon travail.
Jehan se retint de répliquer ; cela n’allait mener nulle part.
— Quoique, d’un autre côté, continua-t-elle en semblant s’adresser à elle-même en gloussant, un fringant mari te ferait sûrement un bien fou par ailleurs.
— Grand-mère, je t’en prie !
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Personne ne regardait en l'air et même si... Qui pourrait décemment croire qu'un chat noir géant puisse l'observer d'en-haut ? Il sentit un sourire retrousser les coins de sa bouche. Un chat noir de quatre-vingt-dix kilos, et avec des canines ridiculement longues en plus de ça. Une panthère à dents de sabre, comme diraient la plupart. Ou plutôt, un smilodon fatalis mélanique, comme corrigerait d'un ton réprobateur son frère Angus, le biologiste, toujours rigoureux, et même un peu fastidieux parfois.
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— Je... C’est au sujet de Giraud, le forgeron.
— Ainsi c’est donc lui ? C’est pas trop tôt.
Sa mine s’éclaira et laissa transparaître une certaine attente. C’était déjà bien mieux que ce qu’il avait craint.
— Donc tu es au courant ?
— J’ai eu des doutes. Elle paraissait plutôt contente d’elle-même.
— Et ? Qu’est-ce que tu en dis ?
— À la rigueur utilise de la salive, mais il vaut mieux de l’huile. De l’huile d’olive en particulier.
— Pardon ? Jehan prit quelques secondes pour tourner la phrase dans tous les sens, espérant y trouver un quelconque rapport avec le sort qui le préoccupait, mais en vain.
— Grand-mère, je suis désolé, mais je n’ai vraiment aucune idée de ce que tu veux me dire.
— Oh mon pauvre enfant... Bien sûr qu’avec ton innocence tu ne peux pas comprendre.
Elle lui tapota la main et poussa un soupir aussi bien d’indulgence que de lassitude.
— Ça finira par prendre sens, tu verras.
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— Mon épouse, répondit Saïd avec un enthousiasme évident. La femme de ma vie et la meilleure cuisinière de la planète, que Dieu me vienne en aide !

Il se frotta le ventre en riant.

— La seule raison qui fait que je ne suis pas une grosse baleine est qu'elle me tient éveillé toute la nuit. Un bon coq ne devient jamais gras, dit-elle.
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— Ce que vous voyez là est un morceau de pierre, rien de plus. Il lui manque même plusieurs parties. Pas de tête, pas de bras. Et pourtant, vous avez tous vu plus qu'une femme. Vous avez tous senti le vent, et la mer en contrebas.

Il fit une pause pour les laisser s'imprégner de ses mots.

— Il y a quelques deux milles ans, un homme prit un marteau, un ciseau et de la pierre. Et il réussit non seulement à tailler une femme magnifique mais à exprimer le vent et la mer dont l'immensité surpasse n'importe quel bloc de pierre. Et maintenant, deux milles ans plus tard et deux milles kilomètres plus loin, ses idées vous parlent toujours à travers la pierre qu'il a touchée.

Les jeunes gens, impressionnés, en restaient cois. Et Michel qui se tenait sur le côté l'était tout autant.

— Et cela vous donne, mesdames et messieurs, une très bonne définition de l'«Art».
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— Est-ce que c’est un baiser que tu veux, comme paiement de ton aide ?
— Je... ne...
Dans la tête de Jehan, une voix lui cria de dire oui, une autre de dire non et de se sauver le plus vite possible. Mais il n’en fit rien. Il était pris au piège, incapable de décider quelle allait être l’option la moins douloureuse à long terme.
Giraud de son côté ne s’embarrassait visiblement d’aucune de ces considérations.
— Très bien, dit-il nonchalamment. J’embrasse bien d’après ce qu’on dit. Certes, je n’ai jamais encore embrassé un garçon, mais ça ne devrait pas m’étonner de vous autres sorciers : finalement vous avez une réputation plutôt lubrique.
Il fit un petit rire, à la fois amusé et intimidé, et s’approcha de Jehan.
— J’en ai envie aussi en fait, tu sais ?
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— L’amour est toujours le même, quel que soit sa forme, n’est-ce pas ? Entre deux hommes, entre deux faes de terres différentes. L’amour est toujours la forme la plus puissante de la magie.
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