Pourtant, la présence de Jill entre mes bras, ce mélange ennivrant de passion et de tendresse qu'elle éveillait en moi... Je n'avais rien éprouvé de tel avec aucune autre fille, et je ne pouvais me résoudre à m'y arracher. Je voulais que ce baiser dure pour toujours, certain qu'il s'agissait du dernier, absolument certain qu'il s'agissait du plus beau, et je serrai Jill plus fort contre moi, avide de sa présence, tel un condamné à mort s'efforçant de savourer son dernier repas alors qu'il entend se dresser l'échafaud de l'autre côté de sa cellule.