Beverly Jenkins

N’ayant aucune expérience des hommes, elle avait cru que les gentils sourires qu’il lui adressait lorsqu’il venait au ranch pour soigner les chevaux de son père signifiaient qu’il l’aimait. À chacune de ses visites, elle inventait un prétexte pour aller parler à son père pendant que les deux hommes discutaient. Le sourire d’Abraham la fascinait.
Mais, le soir de son mariage, elle comprit qu’elle n’était qu’une enfant gâtée et vaniteuse. Non seulement elle avait fait honte à sa famille, mais elle avait obligé un homme à être lié à elle jusqu’à ce que la mort les sépare. Son humiliation, sa honte, son sentiment de culpabilité étaient infinis.