Il avait apprécié l'insouciance d'une soirée ordinaire. Cette parenthèse légère lui avait rappelé qu'il approchait des trente ans, qu'il était jeune et que, ne pensant qu'au bien-être de son fils, il s'était empêché de vivre sa vie. Et ce constat le travaillait.
Il lui arrivait parfois, dans de très rares occasions, de sortir avec ses amis, mais jamais ce sentiment n'avait été si fort. La raison était simple et tenait en un mot : Noam.
Chez lui tout était épuré. Pas d'objets superflus qui encombraient l'espace et l'esprit. Tout comme le reste de sa vie, il ne gardait que le nécessaire et l'utile.
C'était le gros problème de sa vie. Il ne trouvait pas l'amour, ou plutôt, l'amour le boudait.
Son combat avait un début, mais il n'était pas sûr qu'il ait une fin.