Il y a dans le ciel des oiseaux imprévisibles. L'un pêche, l'autre séduit, un dernier migre. Il y a le grand format à l'allure noble, aux mouvements amples. Il y a le petit qui vole n'importe comment, sans raison apparente, piaille à gauche, gazouille à droite.
J'apprends la liberté, la contemplation solaire, le repos de l'âme, j'oublie l'idée derrière la tête, j'ose des formules banales, instant présent ou être au monde, ce genre d'âneries qu'on ne se permet plus en société.
Je réapprends la patience au chevet d'un vieux volcan, je cicatrise mes verbes blessés.