Je pose mon menton sur mes genoux en priant Dieu de m'achever tout de suite, par pitié. Parce que je ne tiendrai pas le coup. Je ne supporterai pas cette existence-là. Rien que l'école, ça me paraît insurmontable. J'ai l'équivalent d'un semestre de devoirs à rattraper. Je n'ai pas d'amis. Rien à faire, nulle part où aller, personne à qui me confier.
Pas étonnant que Vern se soûle tous les ans.