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Critiques de Blandine Chabot (73)
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Qui n'a jamais retrouvé entre deux pages d'un livre, un papier, un marque-page, un bout de tissu ou de laine, et que sais-je encore...

Catherine, elle, a emprunté un roman de Françoise Sagan à la bibliothèque. Stupéfaite, elle découvre un morceau de papier avec le prénom et le numéro de téléphone d'un homme, ainsi que ces quelques mots "Appelle quand tu veux !".

Alors, à votre avis, est-ce que Catherine appellera ou pas ? Est-ce un signe du destin pour elle qui a subi le pire affront qu'il puisse être après sa dernière relation amoureuse.



Dans ce roman à l'eau de rose, nous suivons les péripéties de Catherine, une professeur désespérée, entre son chat et ses amies.



Ce roman avait tout pour me plaire, une chouette couverture avec ce perroquet dans une tasse de thé, une histoire sympathique même si elle restait prévisible, des personnages loufoques. Oui, mais, car pour moi, il y a un "mais"... Quel dommage d'avoir inséré ici ou là des passages aussi crus car malheureusement cela vire à la vulgarité et vient polluer l'histoire.

Pourquoi ne pas décrire tout simplement des situations érotiques sans avoir recours à la grossièreté. C'est regrettable, cela m'a laissé perplexe. Je n'ai vu aucun intérêt à ces passages.

Alors, attention, je ne suis pas contre le fait de décrire une scène d'amour, cela ne me dérange absolument pas, mais de là à nous raconter tous les fantasmes qui lui passent par la tête... j'ai des doutes.



Bon vous l'aurez compris, une critique qui tend vers le négatif et c'est plutôt rare lorsque j'ai à en écrire une... Moi, qui étais très enthousiaste au départ, je reste un peu sur ma fin. Je vous laisse donc vous faire votre propre opinion, peut-être que ce roman vous plaira, chacun ses goûts, après tout.



Merci aux Éditions Cherche Midi pour cet envoi et merci à Babelio également.
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Au tout début de ma lecture j'ai vraiment accroché au style de celle-ci, trouvant celui-ci vif, percutant et drôle.



Malheureusement au bout de quelques pages le rythme s’essouffle et surtout les différents chapitres semblent "décousus" sans avoir de lien les uns avec les autres, on passe un peu du coq à l'âne.



Pourtant le début est vraiment prometteur avec ce papier trouvé dans un livre emprunté à la bibliothèque, Catherine décide de joindre la personne qui a laissé son numéro.



J'ai aimé suivre Catherine avec Jean-Philippe, avec Bénédicte sa coiffeuse entre autres mais je n'ai pas eu d'empathie pour aucun des personnages et je suis passée un peu à côté de cette lecture.



Je mets tout de même 3 étoiles car cela se lit rapidement et facilement mais ce n'est pas une histoire qui me marquera.
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Au début de la lecture, j'ai vraiment adoré ce livre car il était vraiment drôle...a tel point, que quand je voulais lire à haute-voix certaines répliques à mon entourage, je n'y arrivais pas tellement je riais, c'est dire qu'il ne manquait pas d'humour. L'histoire est assez originale, Catherine emprunte un livre de Françoise Sagan à la bibliothèque municipale et trouve au chapitre 2, un petit mot : un prénom (Jean-Philippe) suivi d'un numéro de téléphone et une invitation "Appelle quand tu veux". Catherine est célibataire, prof de français et se remet difficilement de son histoire d'amour. Va-t-elle tenter sa chance ? Avant de lire ce roman, son titre assez drôle m'avait bien tenté ainsi que son résumé. Je pensais que c'était un "feel good" comme on dit, un livre qui fait du bien. Finalement je pense que c'est plus un "chick lit" un livre de filles pour les filles. je n'ai pas trop l'habitude de lire ce genre de romance, mais pourquoi pas...je n'ai rien contre.

Quelques bémols tout de même, certaines scènes d'amour sont décrites précisément avec des mots crus. Cela ne me gène pas forcément, mais dans ce genre de livre, on ne s'y attend pas. Sans ces bémols, j'aurai conseillé ce livre (je suis bibliothécaire) à des personnes qui aiment les belles histoires drôles et sympathiques, là je suis plus mitigée. Et pour les personnes qui aiment les romans plus crus, n'aimeront pas cette bluette de célibataires. Finalement c'est un mélange des genres...J'ai quand même mis trois étoiles à ce livre car il m'a fait passé un bon moment, j'ai franchement ri ce qui est plutôt rare dans mes lectures, et j'ai mis quelques citations qui m'ont parues intéressantes.
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Dans un roman emprunté à la bibliothèque, Catherine découvre un petit mot "Appelle-moi quand tu veux" suivi d'un numéro de téléphone et d'un prénom masculin. D'abord hésitante, la jeune femme se lance mais le mystérieux inconnu, très étonné, la rabroue un peu avant de finalement lui donner une chance. Catherine est célibataire depuis sa rupture il y a deux ans et ne s'en est pas tout à fait remise. Néanmoins, cette rencontre avec Jean-Philippe la fait rêver, d'autant plus que le jeune homme est très attirant. Catherine et Jean-Philippe vont vivre une aventure intense mais très brève. Cependant la vie de Catherine n'est pas un long fleuve tranquille et les ennuis s'enchaînent au travail, dans son cercle amical et même chez elle...



Tout d'abord, un très grand merci à Babelio et à la maison d'édition du Cherche Midi qui m'a permis de découvrir en avant-première ce roman "feel good". A lire les premières critiques de celui-ci, j'avais vraiment hâte de le recevoir et je maudissais mon facteur qui me faisait languir !

J'ai tout de suite été sous le charme de ce livre au titre énigmatique et à la couverture colorée et girly avec ces petits pois roses qui jalonnent d'ailleurs les différentes parties du livre.

J'ai beaucoup ri au début de ma lecture, ce qui ne faisait pas très sérieux dans le contexte où j'étais... (heureusement je sais donner le change). Cela s'annonçait bien ! D'ailleurs, l'idée de départ du livre, très romantique, m'avait conquise et je m'imaginais à la place du personnage principal en soupirant (mon côté midinette ressort lors de certaines lectures, je l'avoue). Les premiers chapitres ont été très vite dévorés... jusqu'au moment où je suis tombée sur des passages très crus, évoquant une sexualité débridée, sans aucune pudeur ni romantisme (où est l'avertissement "interdit aux moins de 16 ans" ?) et j'avoue avoir été très surprise et décontenancée. Ces passages se sont répétés par la suite, je ne les ai pas trouvés justifiés ni à leur place dans ce genre de livres.

Je n'ai pas bien compris non plus certains choix du personnage principal qui pourtant avait tout pour me plaire (amoureuse des livres, des chats et professeur de français) et que je trouve radicaux, notamment dans le domaine amical et sentimental.

Un passage aussi que je ne citerai pas m'a paru assez surprenant et je n'ai pas vu l'intérêt d'introduire une telle note dramatique dans le livre à ce moment, autant de tristesse d'un coup.

La fin du livre m'a paru compliquée, j'ai dû relire plusieurs pages car je ne comprenais pas bien l'intrigue finale à la bibliothèque et finalement, celle-ci m'a parue assez peu crédible. Quelle déception après un début si prometteur... un roman que j'aurais donc vite lu mais qui m'aura vite déçue !
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Si j'avais un perroquet je l'appellerais Jean-Guy (parce que Coco c'est déjà pris) de Blandine Chabot est un roman demandé à net galley et cherche midi éditeur car le titre m'a interpellé. J'ai vaguement regardé le résumé, trouvé la couverture sympa et donc j'ai eu envie de le lire.

Je l'ai lu en avant première, et je ne le regrette pas même si je n'ai pas vraiment accroché avec ce roman.

Catherine est une femme intéressante, elle n'a pas la langue dans sa poche, dis ce qu'elle pense, et je l'ai bien aimé mais sans plus. Je ne l'ai pas trouvé exceptionnelle, c'est une héroïne de chick litt tout ce qu'il y a de plus classique.

Le titre est sympa, la couverture aussi, et ça donne envie de découvrir ce roman.

Toutefois, je n'en garderais pas un grand souvenir. Je l'ai lu en deux fois, l'histoire est sympa et ça m'a fait sourire qu'une femme qui trouve un numéro de téléphone dans un livre de bibliothèque décide d’appeler le fameux Jean-Philippe. Mais ça ne casse pas trois pattes à un canard ! Cela se lit bien, on sourit, on est parfois ému, tout en étant pas sur d'en garder un grand souvenir.

Je mets trois étoiles, pas plus, mais pas moins non plus car ce n'est pas un mauvais roman.

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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Je ne sais pas vous, mais moi quand j'emprunte un livre à la bibliothèque et que la personne précédente a laissé son marque page "maison", je le conserve...

Voilà comment je me retrouve avec un ticket de métro (en Alsace ??), une liste de course, une carte postale, un ticket de caisse (la personne a compulsivement acheté 6 pots de sauce tomate)... De véritables trophées ! !

Mais jamais de numéro de téléphone avec un prénom et une injonction "Appelle-moi".

Je n'ai pas eu la chance de Catherine, célibataire, perdue (pour ne pas dire paumée), prof de français brillante et jeune femme un peu loufoque.

Elle n'hésite pas, elle appelle.

Et voilà comment commence une magnifique romance... ou non.

Parce que là, l'auteure nous perd. Le fil était tracé. On aurait pu avoir un roman rose bonbon qui vous fond sous la langue, trop sucré, mais qui fait toujours du bien, mais non...

On se retrouve à passer du coq à l'âne, de l'âne au chameau, du chameau à la poule...

Bref, livre vite lu, certes, et vite oublié...
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Livre offert en audio, du coup je me suis senti obligée d'aller jusqu'au bout ...

Cette 1ère phrase vous laisse imaginer la suite de mon avis.

comment dire ? livre vulgaire, personnages surfaits et histoire bidon..



Voilà voilà..



Je ne m'étends pas plus car je n'ai rien à en dire.



Passez votre chemin!
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Il faut reconnaître une énorme qualité à ce roman : c'est divertissant. Je l'ai écouté en une soirée, et je me suis bien amusée. La narratrice semble totalement déjantée, et ce n'est pas pour me déplaire... c'est d'ailleurs ce qui fait tout l'intérêt du livre.

Par contre je ne suis pas fan de ces titres dont on ne sait pas pourquoi ils sont là... enfin, j'ai fini par le découvrir en cours d'écoute, mais pour être honnête ça tombait un peu comme un cheveu dans la soupe.

Pour ce petit chapitre comme pour d'autres, j'ai eu l'impression que c'était le résultat d'exercice d'écriture de l'auteur, et que, pendant l'élaboration de ce roman, elle s'était amusée à ajouter certains de ces petits textes, et finalement ils ne collent pas toujours très bien avec le récit.



Mais il est vrai qu'avec ce genre de roman, je n'attends pas non plus de la grande littérature... juste qu'il remplisse son rôle de me détendre.

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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Surprenant puis déroutant puis déconcertant puis sympathique et finalement sans regret.

Voilà ce que m'a inspiré ce livre qui ne fera pas partie des livres à relire quoique, dans un moment de morosité ambiante...

Vous l'aurez compris, je ne me suis pas délectée au cours des pages et plutôt ai pensé à quelle copine je vais pouvoir le passer.

Je sais à qui ;-)

Il est vrai que le côté cru des propos de l'auteure surprend mais j'avoue avoir eu des sourires même ri à certaines phrases.

Catherine est un phénomène, enseignante donc un vrai personnage car proche du comédien non....

Nous la suivons au travers de son mal être, de son métier, de ses déceptions amoureuses et de ses relations sociales .

Bon il faut dire que le titre n'annonce pas l'ennui et le les pages se tournent aisément. Alors moi qui pensais l'abandonner rapidement, je l'ai lu assez vite et fermer la dernière page de bonne humeur.
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Catherine emprunte un livre à la Bibliothèque et trouve un marque-page bien particulier, avec un numéro de téléphone et l'inscription: "Appelle quand tu veux." Jean-Philippe.

L'idée était plutôt sympa et prometteuse. J'allais plonger dans une histoire à la Bridget Jones version amoureux des livres.

Hélas mon engouement est retombé aussi sec tant l'histoire a été un peu longuette à s'installer et où au final, passée la rencontre avec le fameux Jean-Philippe, il n'y avait plus rien à se mettre sous la dent.

Enfin rien de transcendant...pour ma part.

Je n'ai pas non plus aimé les passages porno chic. Il me semble que ce n'était pas judicieux. de la tendresse, de la sensualité, de la fébrilité..., oui ça m'aurait émue, captivée.

Je n'étais pas partie sur de la romance érotique, surtout avec un titre pareil.

Dommage, je passe certainement à côté, le sujet étant plutôt original.

Je n'en garderai pas un souvenir intarissable.

La lecture est tout de même sympathique et m'a fait passer un bon moment.

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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Catherine est une prof de français qui peine à se remettre d'une rupture douloureuse et humiliante ; le jour où elle découvre dans un roman emprunté à la bibliothèque un marque-page invitant à contacter un certain Jean-Philippe, elle y voit comme un signe : et si elle l'appelait ?

Avec un titre, un point de départ et une couverture pareilles, j'étais partie pour vraiment passer un bon moment avec Catherine, pourtant je ne suis jamais arrivée à l'aimer, cette célibataire qui se raccroche à des souvenirs avec une légère tendance à la paranoia, avec ses rapports pas très francs avec ses amies Bénédicte et Margaux, sa phobie des manches courtes et même son irresponsabilité lorsqu'elle se met en tête de dénoncer un collègue prétendument adultère avec des conséquences irréparables (là c'était le pompon). Quant au Jean-Philippe en question, finalement la résolution de l'énigme du marque-pages s'avère plutôt... décevante !

Le style de l'auteure est dynamique, rythmé et souvent drôle, mais j'ai vite été lassée par la crudité de certaines scènes à répétition qui n'apportent rien à l'histoire ni à ce portrait de nana qui se veut moderne. Bref, grosse déception !
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Un thème très prometteur et une histoire pouvant s'avérer passionnante.

Une femme découvre dans un livre emprunté à la bibliothèque le nom et le numéro de téléphone de quelqu'un lui demandant de l'appeler. Va-t-elle oser?



Mon excitation est un peu retombée comme un soufflé. Finalement les chapitres se suivent et nous arrivons parfois à des situations qui nécessiteraient plus d'explications ou d'être mieux amenées selon moi.

Un livre à emprunter dans une bibliothèque quand même...

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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Catherine est une jeune femme, professeur de français, qui n'arrive pas à se remettre de sa dernière déception amoureuse, il faut dire que trouver son fiancé dans une posture très équivoque avec votre propre sœur a de quoi vous ôtez toute confiance en vous et en l'amour.



Un jour où elle se rend à la bibliothèque pour y emprunter un livre, elle découvre dans un roman de Françoise Sagan un marque page laissé là par la dernière personne. Sur celui-ci un numéro de téléphone et un nom Jean Philippe avec comme indication Appelle quand tu veux.

Après quelques hésitations et tergiversations elle composera le numéro et fera connaissance avec le dénommé Jean Philippe. Qui est-il? Pourquoi ce message? Sera t'il celui qui lui redonnera de l'espoir en amour?



Voilà un roman qui présente une quatrième de couverture bien alléchante et j'ai eu très envie de découvrir l'histoire mais malheureusement ce fut une demie déception.

Oui l'humour est là et la plume est bien agréable mais par contre il y a bien des moments où le roman est décousu avec des scènes longues et pas forcement intéressantes sans compter des scènes de sexe crues qui détonnent complètement avec le ton "girly" du roman.

Les personnages eux-mêmes ne sont pas tellement charismatiques, ils n'ont rien de vraiment attachant et on les suit sans déplaisir mais sans empathie non plus.

Certains moments du roman sont même à la limite de l'horrible (je n'en dis pas davantage) et les conséquences des actes de nos amies sont nauséabonds et effroyables même.

Et même l’explication finale du marque page est restée en dessous de ce que j’espérais.



Un roman qui a le mérite d'avoir un titre qui intrigue et retient l'attention, une plume intéressante et agréable mais une histoire qui ne m'a pas accrochée plus que ça tout en étant facile à lire donc pas ennuyeuse quand même.



Ce n'est bien sûr que mon avis et donc je vous encourage à vous faire votre opinion personnelle en le lisant et découvrant Catherine et ses amis mais aussi son chat Luc....


Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Jolie couverture n’est-ce pas ? Colorée, rafraîchissante, fantaisiste, elle m’a beaucoup plu. Le résumé aussi était prometteur. C’est l’avis de l’éditeur, en quatrième de couverture, qui m’a fait basculer dans le doute. Autour de la rencontre improbable (qui, à mon avis, suffit à faire un livre), Luc le chat, des miroirs, une copine rousse, une impératrice russe… Ça fait beaucoup, un peu trop peut-être.

Le livre refermé, mon avis est mitigé. L’histoire est plutôt sympa ; Catherine trouve dans un roman de Sagan emprunté à la bibliothèque, un petit mot sur lequel il est noté » Jean-Philippe 514555-2062 Appelle-moi quand tu veux ! ». Célibataire abattue par une rupture amoureuse traumatisante, Catherine voit dans cette invitation, un signe du destin et décide d’appeler. Le fameux Jean-Philippe ne comprend rien aux explications de Catherine, il nie avoir écrit ce mot mais s’amuse de la situation. Un rendez-vous est donc décidé. Toute excitée de son audace, Catherine raconte à sa copine coiffeuse Bénédicte qui, elle, a besoin de conseils au sujet de Christian, un client du salon, qui lui tourne autour. Il y a Margaux aussi, l’autre copine, prix Nobel de l’amitié, ancienne collègue tellement heureuse avec son nouvel amoureux. Et puis, il y a le collège de Montréal où Catherine enseigne le français, le collège et ses petites histoires de salle des profs, le collège et son directeur Ulrich, que Catherine surprend avec Sylvie en fâcheuse posture alors que sa femme est splendide, et les parents d’élèves, et les collègues, dont Etienne, secrètement amoureux d’elle…

Bref, c’est trop !

Trop de personnages sans consistance, trop de situations inutiles.

J’ai eu l’impression que l’auteure avait voulu mettre tout et un peu n’importe quoi dans son roman au détriment de l’histoire principale, le mystérieux petit mot et la rencontre avec Jean-Philippe. J’avais surtout envie de savoir à qui était destiné cette invitation, et j’ai été bien déçue quand je l’ai su. Mais ce qui m’a le plus dérangé, ce sont les fréquents passages obscènes, que j’ai trouvés vulgaires et déplacés, où l’auteur emploie un vocabulaire vraiment cru qui m’a dérangé. Je n’ai pas compris ce qu’ils étaient censés apporter au roman.

C’est dommage parce que l’écriture est agréable, dynamique et l’ensemble a du rythme, ce qui en fait un roman très facile et rapide à lire.
Lien : http://www.levoyagedelola.com/
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Si j'avais un perroquet je l'appellerais Jean-Guy (parce que Coco c'est déjà pris), un titre accrocheur, long et énigmatique qui nous met dès le début dans le flou le plus total. La couverture est en accord avec le titre, mais ne nous aide pas beaucoup plus à savoir où on va, et pourtant, je trouve que rien que cette première de couverture donne déjà très envie de découvrir ce livre. Vous ne trouvez pas ?

Le résumé est quant à lui plus évocateur, on sait en le lisant qu'une comédie nous tend les bras, on perçoit déjà les traits d'humour et la petite romance qui pointe le bout de son nez. L'ensemble m'a convaincue et m'a donné envie de découvrir la plume de Blandine Chabot, cette jolie auteure franco-québécoise de 33 ans.



Le début de l'histoire m'a vraiment beaucoup plu, j'ai adoré le fait que l’héroïne Catherine, découvre dans un livre emprunté à la bibliothèque un morceau de papier qui a servi de marque-page avec écrit dessus : « Appelle quand tu veux », suivi d'un numéro de téléphone et signé Jean-Philippe.

C'est super intrigant ! Ce qu'il faut préciser, c'est que dans le livre qui m'a été envoyé par l'éditeur, un marque-page y était glissé et sur l'arrière un numéro de portable y était noté avec le même message : "Appelle quand tu veux". Depuis que j'ai le livre, j'ai très envie d’appeler ce numéro, mais je n'ose pas, par peur que quelqu'un décroche et en même temps, j'ai envie de garder ce mystère. Alors, il a été très naturel pour moi de me mettre à la place de Catherine et de comprendre ses questionnements, ses doutes et surtout sa curiosité !

Il y a autre chose qui m'a beaucoup plu dans ce livre, c'est la fin. Pas celle qui parle du dénouement de l'histoire (qui n'est elle, pas très surprenante), mais plutôt un passage qui parle de Catherine qui, à son tour, va glisser un morceau de papier dans un livre de bibliothèque afin que l'histoire se répète. Ne vous méprenez pas, je ne vous sploile pas l'histoire, c'est un passage qui n'a aucune importance, c'est juste un joli clin d’œil.

Bref, j'ai aimé le début et la fin, mais entre les deux quelque chose m'a vraiment dérangée, j'ai détesté les mots crus choisis par l'auteure, je n'ai pas aimé les scènes de sexe qui, a mes yeux, ne vont pas avec le reste de l'histoire. Ces petits passages érotiques n'apportent absolument rien et m'ont laissé très perplexe. Si je mets de côté ces quelques scènes, le reste n'est pas trop mal, l'histoire est sympathique, pas extraordinaire, pas touchante, mais elle se lit bien et l'humour apporte de la légèreté et les fous-rires sont incontestablement présents.

En ce qui concerne les personnages, si j'ai trouvé Catherine rigolote et spontanée, j'ai en revanche détesté Jean-Philippe. Je ne comprends d'ailleurs pas très bien ce qui a donné envie à Catherine de continuer ses échanges téléphoniques avec lui. Ce monsieur est arrogant, pas très intéressant, de plus, il n'est pas très développé par Blandine Chaot, du coup on s'intéresse presque plus aux autres choses qui se passent par à côté que par l'histoire principale qui devrait elle, nous tenir en haleine.

Bon, c'est donc un avis positif, mais sans plus que je vous émets là. C'est-à-dire que je vous conseille de lire ce livre si vous n'avez pas d'autres attentes que de passer un bon moment de détente, rire un bon coup et c'est tout (ce qui est déjà pas mal !). Prenez ce roman au second degré, vous ne serez alors pas déçus et surtout gardez en tête que la plume de l'auteure est parfois assez crue, qu'elle appelle un chat un chat et que vous trouverez aussi quelques scènes coquines.



Je remercie les Éditions du Cherche-Midi pour cette découverte, ce titre me tentait depuis quelque temps déjà, je suis contente de l'avoir lu. Merci également au site Babelio pour m'avoir proposé cette lecture.

Bonne lecture à toutes et à tous !
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

L'histoire est celle de Catherine, une jeune célibataire désabusée, qui trouve un petit papier dans un livre de bibliothèque avec un mystérieux numéro. Elle va l'appeler et rencontrer cet homme, tout cela en encourageant l'histoire naissante de sa meilleure amie, et en découvrant les frasques de son supérieur.





J'ai passé un très bon moment avec cette lecture. Même si l'intrigue est un peu faible (elle trouve un papier, elle l'appelle, ils se rencontrent... ho quelle surprise, ils se plaisent^^) la plume de l'auteure est, par contre, juste géniale!



Les digressions à répétition, les histoires sans queue ni tête qui se succèdent m'ont vraiment fait rire. On a la sensation d'être dans la tête de son personnage, et je me suis totalement reconnue dans ce foisonnement d'informations contradictoires et décousues! Et tout cela est vraiment très bien écrit, ce qui ne gâche rien!



Le personnage de Catherine est très attachant : elle est drôle, un rien cynique, et a un avis tranché sur à peu près tout. (et surtout sur les chemises à manches courtes).



Un roman que l'on lit non pour le suspens ou la romance, mais vraiment pour son côté décalé et tendre.



Pour ma part, je le conseille : le titre reflète bien le contenu !
Lien : http://mademoisellemalenia.o..
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Jean-Philippe 514555-2062 Appelle-moi quand tu veux !



Quelle surprise pour Catherine prof de français à Montréal de trouver ce message entre deux pages d'un livre de Sagan emprunté à la bibliothèque

Catherine y voit un signe du destin, elle qui est célibataire depuis 2 ans, après que son ex l'ait plaqué pour sa sœur, alors bien sûr qu'elle va l'appeler

Catherine va nous emmener dans son univers de trentenaire un peu déjantée, entre ses copines, son boulot, ses collègues et la direction, sans compter les élèves et leurs parents

Au final laissera t-elle Jean-Philippe l avoir une place dans sa vie ?



Une écriture fluide, mais ça part dans tous les sens, et c'est parfois très cru, dommage



En tout cas une jolie couverture et un titre à rallonge qui m'avait attiré, mais je cherche toujours le perroquet....



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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

comme stokeli après quelques pages j ai dû cesser de m'ennuyer

et j'ai laissé tomber cette histoire
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

J’ai commencé Si j’avais un perroquet, je l’appellerais Jean-Guy, en pensant avoir affaire à une comédie romantique, légère et rapide à lire. Eh bien non !

La lecture a été rapide, oui, mais pas toujours légère, malgré l'humour de l'autrice. Et comme vous allez pouvoir le constater, on aurait tort de la résumer à une romance.



D’aucuns se sont plaints de la narration qui n’a ni queue ni tête, et c’est vrai que je me suis souvent demandé où l’autrice voulait en venir. Mais, si on prend les choses autrement, si on considère ce roman davantage comme un drame, on est à même de comprendre que c’est la vie qui nous est décrite ici, avec ses hauts et ses bas. Peu à peu, Catherine dévoile son quotidien, ce qui la hante et ce qu’elle espère ; peu à peu, on la voit qui évolue, clôt certains chapitres et en ouvre d’autres.

Catherine est un personnage hors-norme. Elle a un humour ravageur, un cynisme à toute épreuve, est d’une crudité qui vous fait suffoquer mais elle est aussi très humaine, touchante par son vécu et dans les combats qu’elle choisit, aussi bête que soi quand on fait de mauvais choix. On n’a qu’une envie : c’est qu’elle retrouve l'équilibre qu'elle a perdu, car finalement, sur les sentiments, elle reste assez pudique.



La narration, assez décousue, surtout au début du livre, est à l’image des pensées : tantôt la narratrice est dans son sujet, tantôt elle s’en éloigne. La nature même de ses propos s’assimile au contenu sans filtre des pensées : Catherine nous dit tout, et même assez crûment. J’ai apprécié ce travail sur le style, qui en rebutera probablement certains, car il propose une idée réaliste de ce qui se passe dans la tête de quelqu’un et cela semble plus approprié au discours intérieur d’un narrateur qu’une histoire racontée de manière chronologique. Par ailleurs, il offre de nombreuses ouvertures, vers différents registres, différents thèmes : soudain, on explose de rire, au tournant d’un trait d’humour, ou on se retrouve la gorge aussi serrée que la narratrice quand elle décrit une situation insupportable avec des mots aussi rudes que cette dernière.

C’est un roman plein d’énergie et positif, qui raconte la vie comme elle est. L’héroïne est un exutoire à pas mal de frustrations tout en servant d’exemple à bien des niveaux. Je le recommande aux tristes et aux apathiques, en guise de thérapie, aux joyeux et aux dynamiques, parce qu’ils n’y perdront rien. Quant aux psychorigides de la narration strictement linéaire, passez votre chemin, pour votre bien et celui de l’art : le travail opéré sur le style par l’autrice mérite d’être loué et non critiqué.



Son histoire, comme dans la vie, n’a ni queue ni tête, le meilleur côtoie le pire, le trivial côtoie le sublime. Et pourtant, on y trouve son compte, car, parmi tous les évènements qu'elle traverse, Catherine avance, et le lecteur aussi.
Lien : https://lacuriositheque.blog..
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Si j'avais un perroquet je l'appellerais Je..

Après deux lectures chargées en émotions il me fallait une lecture plus simple, plus "détente".



Je suis donc partie à la découverte de Catherine, jeune prof. Elle découvre un jour un marque-page dans un livre et ne sait si elle doit oser répondre à l'appel de cet inconnu qui a noté son numéro de téléphone dessus...



Et puis un jour elle ose et se lance à l'aventure. Aventure un peu farfelue par moment où l'on peine à reconnaître Catherine mais pourtant je voudrais bien parfois être comme elle, oser et réfléchir après.



La découverte de ce marque-pages abandonné va finalement changer et bouleverser la vie de Catherine et nous apprendrons à la connaître au travers de cette aventure, à la fois banale (ils se rencontrent etc...) mais aussi originale car il aura fallu une dose d'audace à notre personnage central pour se lancer.



Je misais beaucoup sur ma lecture pour sourire voire rire, me détendre et ne pas me prendre la tête. Au début du récit c'est ce que j'ai ressenti, Catherine est plutôt dynamique et l'on sent une jeune femme moderne en elle.



Et puis j'ai eu un moment de flottement car finalement le ton du livre est décalé et on a donc des scènes plus ou moins sans rapport parfois. A ce moment-là j'ai du relire des passages pour rentrer vraiment dans l'histoire.



Finalement c'est un roman qui est très bien écrit mais pour le lire il m'a fallu plus de réflexion que j'imaginais et je suis ressortie de ma lecture un peu mitigée.



J'ai trouvé l'écriture vraiment très bien et c'est ce qui permet aussi de lire rapidement le livre mais il m'a manqué quelque chose dans le fond pour être totalement empathique vis à vis de Catherine et de ce qui lui arrive.

Je me suis dit aussi que ce livre n'était pas fait pour faire réfléchir de manière intense et donc qu'il me fallait aussi mettre un bémol dans mon ressenti, peut-être pas le bon moment vraiment pour le découvrir.



Par contre, si vous recherchez une lecture plutôt rapide, "calme" et plutôt feel-good, lancez-vous dans ce roman sans hésiter et lâchez-prise !



Je remercie Le Cherche Midi et Babelio pour cette découverte.
















Lien : https://leslecturesdelailai...
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