Le cavalier, solitaire et fatigué, respirait avec bonheur l’air roboratif du large. À ses pieds s’étalaient les eaux améthyste de la baie, s’éveillant dans le flux et le reflux incessant du ressac. Lanz, saisi par la splendeur farouche de ces rivages battus par les vents, en oubliait presque sa nuit éprouvante. Il ressentait le besoin de faire le vide dans son esprit, de ne plus penser à rien, ne serait-ce qu’un instant !