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4.08/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) : 1926
Mort(e) : 1997
Biographie :

Le prince Boris de Rachewiltz (Boris Baratti) était un egyptologue italo-russe, qui a écrit sur l'histoire de l'Afrique.
Il a étudié l'égyptologie au Pontifical Biblical Institute
Il a épousé la fille d'Ezra Pound, et ils ont eu trois enfants.



Source : http://en.wikipedia.org
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Bibliographie de Boris de Rachewiltz   (1)Voir plus

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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
En Egypte (...) ceux qui devaient être initiés étaient soumis à des épreuves pénibles; l'initiateur leur distribuait des jupons spéciaux; ils étaient enfermés dans une hutte construite spécialement loin de tout regard profane; au moment de la circoncision proprement dite, on commençait par couper la natte qu'ils portaient depuis leur enfance, afin de rompre symboliquement avec leur vie d'adolescents. On retrouve tous ces éléments dans les rites d'initiation africains.
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La circoncision du 4ème type est de caractère entièrement africain et n'est pas influencée par celui des autres civilisations (...). Ce n'est pourtant pas le mobile hygiénico-rituel qui en dicte l'usage, ni la ratification d'un pacte avec la divinité: cet acte, considéré comme sacré, a pour seul but de différencier de façon définitive le sexe de celui qui va être initié.(...). En fait les Dogons et les Bambaras pensent que "le garçon est féminin par son prépuce, la fille masculine par son clitoris". Dieterlen confirme que c'est seulement en se libérant de la partie de son sexe qui correspond au sexe opposé que le jeune homme ou la jeune femme a le sentiment d'entrer en possession de son sexe véritable. La même raison déterminerait donc aussi bien la circoncision que la clitoridectomie. (...) Quant à l'origine de cet usage, les groupes qui le pratiquent l'expliquent le plus souvent par la coutume. Interrogés à ce propos, ils répondent: "On a toujours fait ainsi", ce qui montre que la signification primitive du rite s'est entièrement perdue.
pp. 170 et 182.
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Le jour de l'opération, après s'être lavé le pénis dans l'eau du fleuve, selon les ablutions rituelles, le jeune Nandi doit confesser ses rapports sexuels éventuels avec toute femme excisée. De nombreux adultères sont ainsi découverts. S'il ne veut pas accabler une femme mariée, le jeune homme déclare que l'affaire s'est passée en plein air, délit moins grave que de faire l'amour à l'intérieur d'une case. S'il n'est pas particulièrement attaché à la femme, il se justifie en l'accusant de l'avoir séduit. Si le mari est averti, une punition corporelle s'ensuit, mais jamais la mort puisque l'adultère avec un garçon non circoncis n'est pas digne d'être pris en considération. Le véritable but de la confession publique st de libérer le futur initié de toute culpabilité vis-à-vis de la communauté.
pp.193 et 197.
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Chez les Dahomey, les femmes (qui célèbrent le culte du serpent) portent un jupon très court dont elles se débarrassent, en exposant leurs parties génitales, chaque fois qu'elles rencontrent un homme qu'elles convoitent. Les Zandé estiment, par contre, que l'homme auquel une femme montre son sexe de façon provocante, sera frappé de malheur.
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