Deux hommes, deux grandes destinées. Tous deux, partisans farouches de l'indépendance de leur pays, tous deux défenseurs inlassables de la dignité de l'homme, tous deux chefs de guerre et conducteurs de foules, tous deux Soufis nourris aux sources ascétiques de l'Islam, tous deux Hommes d'Etat éclairés, redoutables négociateurs et brillants orateurs, et enfin dans le silence des nuits paisibles, poètes de talent. Tels sont, de prime abord, Abdelkader et Chamyl.
Introduction
«Mort digne plutôt que
vie humiliée»
Il coule dans ma veine un sang chaud de berbère
Phénicien ou romain byzanthin hilalien
Ma présence est antique, authentique est ma terre
Je fus ce que j'étais, aujourd'hui Algérien
La Numidie se range unie derrière un homme
ce grand Roi, ce héros que la terre enfanta
pour libérer le sol, son nom est Jugurtha
sa devise briser l’arrogance de Rome
Massinissa disait avec force et courage
«l'Afrique aux Africains» et chacun sous son toit
«Même rehaussé, le
vil demeure vil»